Cameroun : la prévalence des grossesses précoces chez les adolescentes en hausse dans le pays
Selon les résultats de la cinquième enquête démographique et de la santé du Cameroun réalisée par l’institut national de la statistique (INS) reste élevé en raison de plusieurs facteurs et affecte la santé de la jeune fille.
Réalisée en juin 2018 et en janvier 2019 par l’institut national de la statistique, en étroite collaboration avec le ministère de la santé publique, la cinquième enquête révèle que la prévalence des grossesses chez les adolescentes est de 24 %. 5% d’elles sont enceinte de leurs premiers enfants et 19% ont déjà eu au moins un enfant.
Selon cette enquête, le pourcentage de ces grossesses précoces reste élevé pour plusieurs facteurs, entre autres, la consommation des stupéfiants, la pauvreté, l’absence d’éducation, le chômage, les pesanteurs socioculturels.
Il convient de souligner que les grossesses précoces chez les jeunes filles ont de graves conséquences sur la santé des mères adolescentes et leurs enfants. Il s’agit des complications pendant l’accouchement et même des avortements non sécurisés qui contribuent à la mortalité et morbidité maternelle.
Ainsi Pour redresser cette situation, le Cameroun, à travers le plan opérationnel de planification familiale 2015-2020 du Ministère de la Santé publique amis un accent sur l’amélioration des indicateurs de développement socio-économique y compris la réduction de la fécondité, la baisse des taux de mortalités maternelle et infanto-juvénile, meilleur investissement dans la scolarisation des enfants, amélioration du PIB par tête. L’accès à la planification familiale peut réduire la mortalité maternelle de 1/32. L’objectif étant la réduction de la mortalité maternelle de 1/32. C’est dans cette optique que le pays se fixe comme objectif d’améliorer la demande et l’offre des services de planification familiale (PF).
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