L’Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. Psaumes 28:8
Dieu est tout-puissant : il déploie sa force en faveur de ses enfants. Le rocher symbolise la solidité inébranlable du Créateur opposée à la fragilité humaine.
Appel au secours
Le Psaume 28 commence par un cri d’appel: « Eternel ! c’est à toi que je crie. Mon rocher ! ne reste pas sourd à ma voix, de peur que, si tu t’éloignes sans me répondre, Je ne sois semblable à ceux qui descendent dans la fosse. » (Psaumes 28:8)
Si le psalmiste exprime sa crainte que Dieu soit sourd et silencieux, ce n’est pas par suite d’un manque de foi. Il a plutôt une attitude d’humble respect, la seule qui puisse nous convenir devant Dieu ; il reconnaît également le décalage qu’il y a entre notre notion du temps et celle de Dieu : il se pourrait qu’il agisse comme s’il était sourd et qu’il nous soumette à un temps d’épreuve (voir Psaumes 23:4). La prière instante de l’homme de Dieu est qu’il soit séparé des méchants et de leur châtiment final.
David évoque l’ignorance de ses oppresseurs
« Car ils ne sont pas attentifs aux œuvres de l’Eternel, à l’ouvrage de ses mains. Qu’il les renverse et ne les relève point ! » (Psaumes 28:5)
Les actes accomplis par l’Eternel dans la nature, dans la rédemption (Exode 19-24) et dans l’établissement de David comme roi d’Israël (2 Samuel 7) témoignant de la grandeur et de la puissance du Créateur.
L’ouvrage de leurs mains (Psaumes 28:4) témoigne de leur méconnaissance de l’ouvrage des mains de Dieu, autrement ils ne combattraient pas contre l’élu de Dieu et « contre Dieu » (Actes 5:39).
Béni soit l’Eternel !
« Béni soit l’Eternel ! Car il exauce la voix de mes supplications. » (Psaumes 28:5)
Comme beaucoup de psaumes d’intercession, celui-ci contient une note soudaine de confiance (versets 6-8), signe de l’élément d’assurance qui est inséparable de la prière de la foi. Le croyant persécuté expérimente, au cœur de sa détresse, alors que tout semble vaciller, que l’Eternel reste le roc inébranlable.
Un changement radical est observé à partir de ce sixième verset: le psalmiste passe de la lamentation et de la supplication à l’action de grâces. Sans tenir compte de l’absence de changement dans sa situation, le croyant démontre sa confiance au milieu des difficultés.
Dieu est la force et le rocher de son peuple
« L’Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. » (Psaumes 28:8)
« La force est à Dieu » (Psaumes 62:12). La force véritable, c’est-à-dire la capacité d’exercer l’autorité efficacement, appartient à Dieu seul. Il manifeste sa force (ou puissance) en créant l’univers et en le maintenant (Psaumes 65:6). Il a délégué une partie de sa force créatrice à l’homme (Genèse 1:26-28 ; Psaumes 8:6-9 ; 115:16). Toutefois, Dieu intervient activement à certaines époques pour manifester sa force par des actes miraculeux de délivrance. Ainsi a-t-il fait sortir son peuple d’Egypte « à main forte et à bras étendu » (Exode 15:16 ; Deutéronome 5:15, etc.), et fait démonstration de sa force en lui donnant la terre promise (Psaumes 111:6).
Le rocher symbolise la sécurité et la protection que seul peut offrir un refuge escarpé et inaccessible (voir Esaïe 32:2; 33:16). Le mot désigne de même une fondation immuable (voir Psaumes 40:3). A la lumière de ces différents symbolismes, il n’est pas surprenant que Dieu soit présenté comme un rocher qui donne sécurité et salut à son peuple (voir Psaumes 18:3; 28:8 ; eutéronome 32:4 2 Samuel 23:32). Lorsque tout est vacillant ici-bas, Dieu reste immuablement fidèle.
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