Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jean 3:3
L’expérience chrétienne commence par une naissance, car c’est une nouvelle existence – une nouvelle création. Mais l’acte d’enfanter appartient à Dieu. La nouvelle naissance est semblable à la naissance physique, car elle est une émergence des ténèbres vers la lumière, quand les prisonniers et les opprimés sont rendus libres.
La régénération ou nouvelle naissance :
1. la nouvelle naissance est absolument indispensable à cause de l’incapacité naturelle de l’homme — aussi doué, moral et cultivé soit-il — à saisir les réalités spirituelles, à comprendre Dieu, à Lui obéir, à Lui plaire et à entrer dans Son royaume (Jean 3.3, 5–6 ; cp. Psaumes 51.7 ; Jérémie 17.9 ; Marc 7.21–23 ; Romains 8.7–8 ; 1 Corinthiens 2.14 ; Éphésiens 2.3 ; voir Matthieu 6.33) ;
2. la nouvelle naissance n’est pas une réforme de la vieille nature (voir Romains 6.6) ; c’est un acte créateur du Saint-Esprit par la Parole (Jean 3.5 ; cp. Jean 1.12-13 ; 2 Corinthiens 5.17 ; Éphésiens 2.10 ; 4.24 ; 1 Pierre 1.23) ;
3. la nouvelle naissance a pour condition indispensable la foi en Christ crucifié (Jean 3.14–15 ; voir Jean 1.12–13 ; Galates 3.24) ;
4. la nouvelle naissance rend le croyant membre de la famille de Dieu (Romains 8.14-16 ; Galates 3.26), participant de la nature divine, de la vie de Christ Lui-même (Galates 2.20 ; Éphésiens 2.10 ; 4.24 ; Colossiens 1.27 ; 2 Pierre 1.4 ; 1 Jean 5.10–12) ;
5. la nouvelle naissance aurait dû être connue de Nicodème, docteur d’Israël, puisqu’elle est prophétisée en Ézéchiel 36.24–27. Notons le rapport entre les termes d’Ézéchiel : « une eau pure », « un esprit nouveau », « un cœur nouveau », et ceux de Jean 3.3-7 : naître « d’eau », « d’Esprit », « de nouveau » (nouvelle naissance).
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