Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Psaumes 139,3
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Psaumes 139,3 Extrait de la Bible annotée interlinéaire
La toute-science de Dieu tel est le sujet que développe ce psaume. Il le fait avec une élévation et une puissance de langage saisissantes. Le psalmiste ne traite pas ce grand sujet d’une manière abstraite, comme une thèse scientifique, mais en s’appliquant constamment à lui-même la grande vérité qu’il expose.
Dès les premiers mots, sa personne est en jeu : Éternel, tu m’as sondé…. C’est lui que Dieu voit constamment (versets 1 à 6) ; rien ne peut le soustraire à la présence lumineuse de l’Éternel (versets 7 à 12). Dès avant sa naissance, Dieu l’a connu et préconnu (versets 13 à 18).
Aussi la conclusion du psaume est-elle celle-là même que l’apôtre Jean tirera plus tard du fait que Dieu est lumière (1 Jean 1.5-6). Malheur à qui marche dans les ténèbres ! Le psalmiste a horreur d’un tel homme, et pour lui-même, il demande à Dieu de l’éprouver jusqu’au fond, afin qu’il ne lui arrive pas de marcher, sans le savoir, dans une voie perverse (versets 19 à 24).
L’ordonnance du psaume est très régulière ; ses quatre strophes comprennent chacune six versets.
Il n’est pas étonnant qu’un psaume d’un contenu aussi riche et d’une poésie aussi grande ait été attribué à David. Plusieurs expressions venant du chaldéen et qui n’entrèrent dans l’hébreu que pendant la captivité, semblent justifier la note d’un manuscrit qui ajoute au nom de David celui de Zacharie. Sous sa forme actuelle, ce psaume doit être postérieur à l’exil.
N’hésitez pas à télécharger l’application gratuite Bible.audio dans votre téléphone