Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion.
Nous marchons dans la lumière lorsque nous suivons le Seigneur Jésus-Christ, la Lumière du monde. Tous ceux qui marchent dans la lumière du Christ ont en commun la vie éternelle. Purifiés et rendus saints par le sang de Christ, nous sommes aptes à la communion céleste.
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Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1:7
La marche est une métaphore pour le déroulement de la vie. Cette image très juste met bien en évidence la vérité que le chrétien doit progresser d’une façon constante, même si ce progrès est peu spectaculaire. Marcher dans la lumière veut dire veiller jour après jour à rester rigoureusement sur le sentier de la justice.
Cette idée est renforcée de la manière la plus énergique par ces mots : comme il est lui-même dans la lumière (Matthieu 5.48). Il n’est pas question de prendre ceci à la légère, comme si l’on pouvait se contenter de suivre une norme humaine convenable. Le chrétien est le serviteur de Dieu et il doit le prendre pour modèle (Ephésiens 5.1), cherchant à vivre à sa manière à lui.
Le verset précédent affirmait que ceux qui marchent dans les ténèbres ne sont pas en communion avec Dieu ; nous nous attendions à lire ensuite que ceux qui marchent dans la lumière jouissent réellement de cette communion avec le Seigneur. Au lieu de cela, il nous est dit qu’ils sont en communion les uns avec les autres. Cela inclut, bien entendu, la communion avec Dieu (cf. verset 3). Mais nous ne devons pas perdre de vue la manière dont Jean s’exprime. La communion des croyants les uns avec les autres est d’un très grand prix.
Jean continue en ajoutant que le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Nous trouvons dans la même phrase le nom humain du Sauveur, Jésus, et son titre de Fils, qui met l’accent sur son caractère unique. Retenons la signification de chacun de ces deux termes. Le temps du verbe « purifier » marque une action continue. Il évoque, non pas une purification faite une fois pour toutes, mais une opération qui se poursuit jour après jour.
Un peu plus loin, Jean reconnaît qu’il est impossible que le croyant soit libéré de tout péché (versets 8, 10). C’est pourquoi il ne parle pas d’un état de perfection sans péché. Il affirme que quand nous avons l’habitude de marcher dans la lumière, c’est-à-dire avec Dieu, nous sommes purifiés des péchés que nous commettons. Jean reconnaît qu’il nous faut vivre près du Seigneur, et que même ceux qui le font ont besoin d’une continuelle purification.
Certains voient dans le sang (que nous retrouvons en 1 Jean 5.6, 8) un symbole de la vie délivrée de la chair. Mais ceci contredit les faits. Dans l’Ancien Testament, tout comme dans le Nouveau Testament, ce terme évoque l’idée d’une vie offerte jusqu’à la mort. C’est parce que Jésus est mort pour nous, que nous avons la purification de nos péchés.
Péché, au singulier, signifie parfois le principe du péché ; mais il ne peut avoir ce sens ici.
Tout péché veut dire « chaque acte de péché ».