Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Psaumes 127:1
Si l’Eternel ne bâtit la maison… L’expression : bâtir une maison, est prise sans doute ici au sens propre, mais elle prépare néanmoins le reste du psaume, y compris la seconde strophe, parce qu’elle signifie aussi : faire prospérer la maison (Proverbes 14.1), et même : fonder une famille (2 Samuel 7.11). La triple répétition du mot « vain » (versets 1 et 2) est bien dans le genre propre aux cantiques des Maaloth. Comparez les alors de Psaumes 124.3-5 ; 126.2.
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Si l’Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l’Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. Psaumes 127:1
Que représentent ces deux exemples ?
Le premier tableau représente des maçons qui édifient une maison ; ils connaissent leur métier et ne ménagent pas leur peine. La maison bâtie par eux sera solide et durable… Non ! dit le psalmiste, si l’Eternel ne la construit, le travail des hommes est infructueux ! En un clin d’œil, un tremblement de terre peut la renverser, un incendie la détruire, une guerre ou une épidémie la laisser déserte.
Puis la scène change : nous voyons une ville menacée par l’ennemi. Pendant la nuit, alors que tout dort, la sentinelle veille, solitaire, à son poste d’observation. Si elle perçoit quelque rumeur lointaine, si son œil exercé distingue quelque mouvement insolite, elle sonnera de la trompette pour donner l’alarme (Ezéchiel 33.2 à 4). Les citoyens sont en sûreté… Non ! répète encore le psalmiste, si l’Eternel ne protège la ville, c’est en vain que la garde a veillé !
Ces deux exemples ont été choisis de manière de représenter les diverses formes de l’activité humaine. La maison figure la vie de famille. Si Dieu n’en est pas ‘l’architecte et le constructeur’, elle devient tôt ou tard une source d’amères déceptions. La ronde nocturne de la sentinelle évoque les inquiétudes que peut éveiller la sécurité de l’Etat (J. Kaltenbach Le livre qui chante p. 191).
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