Ma vocation !
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Par ma bouche j’annoncerai
Les promesses du Seigneur
Qu’elle proclame à tout jamais
Sa puissance et sa grandeur.
Et ma langue confessera
L’amour de mon Rédempteur
Crucifié à Golgotha
Comme un vulgaire malfaiteur.
Que mes lèvres prononcent encore
Le beau nom de mon Sauveur
Qui m’a sorti de la mort
Pour la joie et le bonheur.
Et de ma main j’écrirai
Des poèmes en son honneur
Tout ce qu’il dit, il le fait
Nous accordant le meilleur.
De mes pieds je foulerai
Chaque lieu, chaque demeure
Les perdus, je chercherai
Pour leur parler du Seigneur.
À genoux j’invoquerai
Jésus-Christ pour les pécheurs
Par la foi je le dirai
Qu’il est mon Libérateur.
Puis mes yeux se tourneront
Vers celui qui l’auteur
De chaque bénédiction
Et sa paix remplit mon cœur.
Lecture : Psaume 145 v 10-11 :« Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel ! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance … »
La bouche, un moyen extraordinaire pour annoncer le message de la grâce de Dieu. En hébreu le mot bouche est (peh), qui veut aussi dire, ouverture, embouchure, orifice d’un puits. Une belle image nous est donnée dans la Bible, lorsque Jacob se trouve devant un puits : « Il s’approcha, roula la pierre de dessus l’ouverture (peh) du puits, et abreuva le troupeau.. » (Genèse 29 v 10).
N’est-ce-pas à nous enfants de Dieu de rouler la pierre de l’incrédulité pour partager cette eau vive de la vie que Christ veut donner à chacun ? C’est un puits de bénédiction que nous devons partager à tous ceux qui ont soif de vérité et qui languissent dans un désert de solitude, aspirant après une eau qui désaltère vraiment.
Que notre langue prononce des mots d’encouragement, de compassion ; mais surtout pas des mots durs, des jugements, des critiques, comme nous le rappelle l’apôtre Jacques : « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? » (Jacques 3 v 11).
Nos lèvres prononceront-elles des mots qui interpellent notre génération ? Sur quel chemin marcherons-nous demain ? Et nos genoux, nous porteront-ils dans la prière ?