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L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux… » (Esaïe 61:1-3)

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Esaïe 61 annonce l’œuvre du Serviteur de l’Eternel. Tout porte à croire (même si le mot serviteur n’est pas utilisé ici) que le prophète parle du Seigneur Jésus-Christ. En effet, le personnage dont il est question ici ne se contente pas d’annoncer la délivrance, comme un simple prophète, mais il l’apporte avec lui. Réminiscence en Matthieu 11:5 et Luc 7:22. Les deux premiers versets de ce chapitre sont cités en Luc 4:18-19.

« L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Eternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Eternel, pour servir à sa gloire. » (Esaïe 61:1-3)

Quel usage Jésus fait-il de ce texte ?

Invité à prendre la parole dans la synagogue de Nazareth vers le début de son ministère public selon Luc (Luc 4:14-30), Jésus-Christ choisit ce texte pour fonder sa prédication. La réaction hostile de ses auditeurs prouve qu’ils ont bien perçu le rôle que revendiquait « l’enfant de Nazareth ». Les choses ne s’arrêtent pas là. En arrêtant sa lecture avec la mention de « l’année favorable de la part de l’Eternel », il annonce déjà que « le Fils de l’homme est venu non pour perdre les âmes des hommes mais pour les sauver » (Luc 9:56).

Qui sont les « humiliés » ou « pauvres » ?

Le terme hébreu employé ici (‘ânâw) peut avoir une nuance économique, « opprimé », « maltraité » (Amos 2:7), ou spirituelle, « humble », « pauvre (en esprit) » (Esaïe 11:4 ; Psaumes 22:2.

Certains théologiens affirment que l’usage du terme reflète une conjoncture économique difficile, où les pauvres sont réduits à un état d’indigence complète. D’autres spécialistes font pencher la balance vers le second sens : celui qui se reconnaît devant Dieu humble et pauvre.

Une étude approfondie de la question devrait prendre en considération l’évolution de deux formes à partir d’une racine commune : la première, ‘ânî, revêt un sens nettement économique, le « pauvre », victime de l’exploitation de riches dénués de scrupules ; la seconde, ‘ânâw, acquiert rapidement une connotation religieuse, « pieux », homme faisant partie de ceux en qui Dieu reconnaît « [son] peuple » (Exode 22:24), qui jouit de sa protection (Proverbes 22:22-23). Ces hommes ont à cœur de respecter les termes de son alliance.

Amos peut utiliser le mot pour désigner les pauvres au sens matériel (Amos 2:7), mais chez Esaïe, il est synonyme du vrai peuple de Dieu, victime à ce titre de ceux qui bafouent la Loi (Esaïe 3:14-15 ; 10:2) ; le roi messianique veillera sur cette catégorie (Esaïe 11:2-4). La portée messianique de ce verset est nette. Le Serviteur viendra apporter à ces pieux une bonne nouvelle ; de leur côté, ils s’y prépareront en prenant le deuil pour Sion et en attendant patiemment ce salut futur.

Il convient donc de privilégier ici le contenu spirituel du terme plutôt que l’interprétation économique qui tend à fausser le sens de la mission du Serviteur.

Jésus à Nazareth part de ce texte pour expliquer sa propre mission, celle d’annoncer la bonne nouvelle au monde.

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