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Le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. 2 Corinthiens 3 :17

Le Seigneur Jésus-Christ a donné l’Esprit à l’Église, et là où est l’Esprit du Seigneur, là règne la liberté. Il est regrettable de constater que de nombreux chrétiens restent sous le joug d’une discipline stricte et astreignante imposée par des mouvements sectaires. Voilà pourquoi Paul donne cette exhortation : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Galates 5 :1)

Qu’est-ce que la liberté ?

La liberté est l’état bienheureux de ceux qui ont été libérés de la servitude et qui font l’expérience, auparavant impossible, du plaisir et de la satisfaction. L’idée biblique de liberté a pour arrière-plan la pensée d’un emprisonnement ou d’un esclavage. Lorsque la Bible parle de liberté, elle suppose toujours un asservissement ou un emprisonnement préalable.

La liberté chrétienne

Le développement le plus complet du thème de la liberté apparaît dans les Évangiles et dans les épîtres : Dieu, par Jésus-Christ, libère son peuple d’ennemis que sont le péché, Satan, la Loi et la mort. Le ministère public de Jésus est un ministère de libération. Il l’inaugure en annonçant l’accomplissement d’une prophétie d’Esaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance… » (Esaïe 61 :1)

Jésus déclare qu’il est venu libérer les captifs. Il est venu, dit-il, pour vaincre le prince de ce monde, « l’homme fort » et libérer ses prisonniers (Jean 12 :31 ; Marc 3 :27 ; Luc 10 :17).
Paul insiste sur l’idée selon laquelle le Christ libère les croyants, ici et maintenant, de l’influence destructrice à laquelle ils étaient auparavant soumis : du péché, le dominateur tyrannique dont le salaire est la mort (Romains 6 :18-23); de la Loi en tant que régime conduisant au salut, qui avive le pouvoir du péché et lui donne toute sa force (Galates 4 :21; 5 :1; Romains 6 :14; 7 :5-13; 8 :2; 1 Corinthiens 15 :56); du pouvoir démoniaque des ténèbres (Colossiens 1 :13); de la superstition polythéiste (1 Colossiens 10 :29; Galates 4 :8); et du fardeau du cérémoniel juif (Galates 2 :4).
Pour Paul, l’ultime libération des derniers liens de l’esclavage du péché (Romains 7 :14, 23), de la corruption physique et de la mort se produira en temps voulu (Romains 8 :18-21).

La liberté est le don du Christ

Cette liberté, dans tous ses aspects, est le don du Christ qui, par sa mort, a affranchi son peuple de l’esclavage (1 Corinthiens 6 :20 ; 7 :22). La libération présente de la loi du péché et de la mort est accordée aux croyants par l’Esprit qui les unit au Christ par la foi (Romains 8 :2 ; 2 Corinthiens 3 :17).
La libération apporte avec elle l’adoption (Galates 4 :5) ; ceux qui sont libérés de la culpabilité deviennent enfants de Dieu et reçoivent l’Esprit du Christ, Esprit d’adoption, qui atteste qu’ils sont en vérité enfants et héritiers de Dieu (Galates 4 :6 ; Romains 8 :15).

La réponse humaine au don divin de la liberté

La réponse humaine au don divin de la liberté – qui est d’ailleurs le moyen même par lequel elle est reçue – est l’adhésion volontaire au service de Dieu (Romains 6 :17-22), du Christ (1 Corinthiens 7 :22), de la justice (Romains 6 :18) et de tous les hommes, à cause de l’Évangile (1 Corinthiens 9 :19-23) et du Sauveur (2 Corinthiens 4 :5).
La liberté chrétienne n’abolit pas la responsabilité et n’autorise pas l’immoralité. Le chrétien n’est plus « sous la Loi » (Romains 6 :14) pour ce qui concerne son salut, mais il n’est pas non plus un sans-loi pour Dieu (1 Corinthiens 9 :21). La Loi divine, telle qu’elle est interprétée et incarnée par le Christ lui-même, reste une norme exprimant la volonté du Christ pour ses esclaves affranchis (1 Corinthiens 7 :22).

La loi divine d’amour

Les chrétiens vivent « selon la loi du Christ » (1 Corinthiens 9 :21). La « loi du Christ » (Galates 6 :2) – « loi de la liberté » chez Jacques (1 :25 ; 2 :12) – est la loi d’amour (Galates 5 :13) ; elle est basée sur le principe du don de soi, volontaire et sans réserve, pour le bien des hommes et la gloire de Dieu (1 Corinthiens 9 :1-23 ; 10 :23-33). Cette vie d’amour est la réponse reconnaissante qu’attend et que suscite l’Évangile de la libération. La liberté chrétienne est précisément une libération pour l’amour et le service de Dieu et des hommes : il serait donc abusif de s’en servir pour justifier l’immoralité (Galates 5 :13 ; voir 1 Pierre 2 :16 ; 2 Pierre 2 :19) ou l’indifférence irresponsable à l’égard des autres (1 Corinthiens 8 :9-12).

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