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Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. Luc 5:32

L’appel à la repentance adressé à l’être humain est une invitation à retourner à la dépendance de la créature à l’égard de Dieu.

Le Seigneur Jésus-Christ dit qu’il n’est pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. C’est à l’homme repentant, celui qui reconnaît qu’il est pécheur et se détourne de son péché, que s’adresse l’appel de Jésus. Celui qui est pécheur mais se croit juste refuse de reconnaître qu’il a besoin de se repentir de son péché.

La « guérison » dont il parle dans Luc 5:31 est donc le pardon qui est accordé à ceux qui se repentent.

Dans le Nouveau Testament, les mots traduits par « se repentir » sont metanoeô et metamelomai. En grec, ils signifient généralement « changer d’avis » et par conséquent « regretter, avoir des remords ». Cette note de remords est présente dans la parabole du collecteur d’impôts (Luc 18:13), probablement aussi en Matthieu 21:29, 32; 27.3 et Luc 17:4 (« Je vais changer radicalement », Nouvelle Bible Segond), et très explicitement en 1 Corinthiens 7:8-10.

Mais l’usage néotestamentaire est très influencé par le terme hébreu šûb; c’est-à-dire que la repentance ne se limite pas à un sentiment de regret ou à un changement d’avis mais qu’elle est un demi-tour, une modification complète de la motivation fondamentale et de l’orientation d’une vie. C’est pourquoi metanoeô peut souvent être traduit par « se convertir », c’est-à-dire « faire demi-tour » (Conversion).

C’est aussi pour cela que Jean-Baptiste exige un baptême exprimant cette repentance, non seulement des pécheurs notoires mais aussi des « justes » – baptême conçu comme un acte décisif par lequel on se détourne de son ancien mode de vie pour se livrer à la miséricorde divine manifestée en Christ (Matthieu 3:2, 11; Marc 1:4; Luc 3:3, 8; Actes 13:24; 19:4).

L’appel de Jésus à la repentance n’est que brièvement mentionné par Marc (1:15; voir Marc 6:12) et Matthieu (4:17; 11:20; 12:41), mais il est souligné par Luc (5:32; 10:13; 11:32; 13:3, 5; 15:7, 10 ; 16:30 ; 17:3). Mais d’autres paroles et incidents des trois évangiles expriment très clairement la repentance exigée par l’ensemble du ministère de Jésus.

Sa nature radicale de demi-tour complet et de retour est décrite dans la parabole du « fils prodigue » (Luc 15:11-24). Son caractère inconditionnel ressort de la parabole du pharisien et du collecteur d’impôts où le repentant reconnaît qu’il n’a rien à faire valoir devant Dieu et s’en remet, sans chercher d’excuses ni tenter de se justifier, à la miséricorde de Dieu (Luc 18:13).

Les rencontres de Jésus avec le jeune homme riche et avec Zachée mettent en valeur la nécessité de se détourner des valeurs et du mode de vie passés (Marc 10:17-22; Luc 19:8).

Enfin, Matthieu 18:3 fait bien comprendre que celui qui se convertit doit devenir comme un enfant, c’est-à-dire reconnaître devant Dieu son immaturité, son incapacité à vivre indépendamment de Dieu et accepter sa dépendance totale à l’égard de Dieu.

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