« Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu: Alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût. » (Proverbes 3:9-10)
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les chrétiens sont exhortés à utiliser leur richesse pour honorer Dieu. Ceux qui pratiquent le bien avec ce dont ils disposent, auront encore plus, pour faire encore davantage (Proverbes 3:9–10).
L’idée selon laquelle la piété va de pair avec l’abondance matérielle est défendue par de nombreux passages de l’Ecriture (par exemple. Deutéronome 28:1–14 ; Malachie 3:10) et se voit confirmée par l’expérience. S’il s’agissait d’une règle absolue, comme le soutenaient les amis de Job, nos dons ne seraient plus une façon d’honorer Dieu, mais un investissement pour la vie terrestre. Par conséquent, les versets 11 et 12 viennent à point pour compléter les versets 8 et 10 (et pour mener à 13), en nous rappelant que Dieu a d’autres méthodes et de bien plus belles récompenses que la prospérité matérielle.
On ne saurait trouver estimation plus nette des bénédictions terrestres, dans l’optique vétérotestamentaire, que celle-ci : en tant que dons de la main gauche, les richesses sont hautement appréciées ; elles le sont pourtant de manière conditionnelle et la première place ne leur revient pas. Longue vie, de la main droite, vaut plus que richesse ; quant à la sagesse, qui est à l’origine de tous ces dons, elle vaut plus qu’eux tous. Il est possible que les insouciants vivent longtemps et jouissent d’une bonne réputation (Psaumes 49:17–21), mais ce dont ils jouissent est usurpé et sans valeur réelle.
En règle générale, la combinaison de grandes bénédictions spirituelles et matérielles reflétait le dessein divin de faire d’Israël un témoin au Moyen-Orient et d’attirer l’intérêt de certaines personnes des nations païennes afin qu’elles connaissent et adorent le Dieu d’Israël.
La nouvelle alliance ne connaît pas une relation si intime entre les bénédictions spirituelles et les matérielles. Aujourd’hui, le croyant qui vit sagement peut espérer toutes les bénédictions spirituelles auxquelles il peut aspirer selon Ephésiens 1:3. Dieu a promis de pourvoir à nos besoins (Philippiens 4:19). Si le croyant peut disposer de richesses, ce n’est qu’à la volonté souveraine et au bon plaisir de Dieu qu’il le doit. Ne pas posséder de richesse matérielle n’est pas un signe du déplaisir de Dieu. En fait, certains des chrétiens les plus heureux et les plus féconds avaient très peu de biens de ce monde en partage.