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Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! Lamentations 3:23

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La fidélité de Dieu est grande. Le fondement de la foi, c’est le fait que Dieu tient toutes ses promesses, conformément à sa vérité et à sa fidélité : elles font partie intégrante de sa personne.
La foi hésitante de l’auteur (versets 16-18) se prolonge par une prière (versets 19-21) et trouve son aboutissement dans une espérance ferme comparable à celle d’Habaquq (Habakuk 3.17-18), exprimée par de belles paroles (versets 22-24) souvent citées, certainement, et à juste titre, les mieux connues de tout le livre.

La « bonté » (Bible du Semeur) (ou la « bienveillance ») sur laquelle le fidèle s’appuie (versets 22-24) exprime un concept intimement lié à l’alliance du Sinaï. Le Dieu qui en avait pris l’initiative est fidèle à ses engagements quels que soient les méfaits de son partenaire : cette « bonté » était un article de foi en Israël (voir Exode 34.6-7) et reste valable dans le cadre de la nouvelle alliance (2 Timothée 2.13).

Elle explique pourquoi Dieu a laissé un « reste », preuve de sa miséricorde plutôt que de sa justice. Cette clémence n’a de sens que dans sa volonté d’assurer la survie d’Israël et de le faire prospérer de nouveau. Ce qui subsiste après le désastre ne peut, dans cette optique, que constituer le point de départ d’un nouvel essor du peuple de Dieu. Le Juge qui vient de frapper fort est aussi la source de l’espérance de ceux qu’il a épargnés. Il est leur « partage » (verset 24), c’est-à-dire ce qu’ils possèdent de plus précieux (voir Nombres 18.20 ; Deutéronome 32.9 ; etc.).

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