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« Dieu donne à tous simplement et sans reproche » (Jacques 1 :5)

Lorsque nous passons par des difficultés, il est humain, il est naturel de se fier à sa propre sagesse et à son habileté. Mais la Bible nous dit que si nous nous trouvons au milieu des difficultés de la vie, si nous ne savons comment nous orienter, nous devons nous adresser à Dieu. Si nous ne savons plus de quel côté nous tourner, nous devons chercher la sagesse suprême qui n’appartient qu’à Dieu seul. 

« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » (Jacques 1 :5)

Qu’est-ce que la sagesse ?

La sagesse est l’art de réussir et de faire des plans adaptés pour obtenir les résultats désirés. Son siège se trouve dans le cœur humain, le centre des décisions morales et intellectuelles.
Les chrétiens ont particulièrement besoin de sagesse pour faire face à leurs responsabilités respectives, dont celle de conduire à Christ les pécheurs perdus. Ils ont aussi besoin de la sagesse nécessaire pour former des projets innovants et conformes au plan de Dieu.

« Venez, complotons contre Jérémie ! Car la loi ne périra pas faute de sacrificateurs, ni le conseil faute de sages, ni la parole faute de prophètes. Venez, tuons-le avec la langue ; Ne prenons pas garde à tous ses discours ! » (Jérémie 18 :18)

À l’époque de Jérémie, une classe particulière de sages (hommes et femmes) s’était développée. Ces personnes, qui étaient estimées de tout le peuple en raison de leur sagesse peu commune, avaient une influence religieuse et sociale déterminante en Israël. Ces « sages » avaient pour tâche de formuler des projets viables, et de donner des conseils pour réussir sa vie.

La sagesse suprême appartient à Dieu (Daniel 2 :20)

« Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force. C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence. Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m’as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi. » (Daniel 2 :20-23)

La sagesse divine inclut la connaissance de toutes choses (Proverbes 15 :3) et le contrôle des événements naturels (Esaïe 28 :23) et historiques (Esaïe 31 :2). Cette sagesse n’est pas seulement connaissance complète touchant à tous les domaines de la vie (Job 10 :4 ; 26 :6 ; Proverbes 5 :21 ; 15 :3) mais consiste aussi en l’accomplissement, auquel nul ne peut s’opposer, de ce qu’il pense faire. L’univers (Proverbes 3 :19 ; 8 :22-31 ; Jérémie 10 :12) et l’être humain (Job 10 :8 ; Psaumes 104 :24 ; Proverbes 14 :31 ; 22 :2) sont les produits de cette sagesse créatrice. Les processus naturels (Esaïe 28.23-29) et historiques (Esaïe 31 :2) sont gouvernés par cette sagesse, qui distingue de manière infaillible entre le bien et le mal. Elle est au fondement des récompenses et des châtiments justes que recevront les bons et les méchants (Psaumes 1 ; 37 ; 73 ; Proverbes 10 :3 ; 11 :4 ; 12 :2, etc.).
Une telle sagesse est insondable (Job 28 :12-21) : Dieu seul, dans sa grâce, peut la faire connaître à l’homme pour que celui-ci puisse en saisir quelque chose (Job 28 :23, 28).
Même la sagesse associée aux capacités naturelles de l’être humain, ou héritée de son expérience, est un don de Dieu : c’est l’activité créatrice de Dieu qui rend une telle sagesse possible.
La sagesse de Dieu s’est particulièrement manifestée dans la vie et dans la mort de Christ (Romains 11 :33) et dans son Eglise (Éphésiens 3 :10). Jésus a revendiqué la possession de la sagesse (Matthieu 12 :42) et a étonné la foule (Matthieu 13 :54). Paul nomme Jésus la sagesse de Dieu (1 Corinthiens 1 :24, 30), voyant peut-être dans cette nouvelle révélation un reflet de la relation entre la loi de Dieu et la sagesse (Deutéronome 4 :6). Jésus, dans le ciel, est adoré pour sa sagesse (Apocalypse 5 :12 ; voir Colossiens 2 :3).

La sagesse du chrétien

« La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. » (Proverbes 1 :7)
« C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle… » (Colossiens 1 :9)

La sagesse véritable du croyant vient de Dieu et doit être appliquée à la vie quotidienne. Cette combinaison de perspicacité et d’obéissance à Dieu est mise en relation par les prophètes avec la connaissance de Dieu (Osée 14 :6).
Jésus a promis sa sagesse aux chrétiens qui sont menés devant les tribunaux (Luc 21 :15).
Dans Jacques 1 :5, les chrétiens sont exhortés à solliciter la sagesse divine. Cette sagesse s’enracine dans la crainte du Seigneur (Job 28 :28 ; Psaumes 111 :10 ; Proverbes 1 :7 ; 9 :10), et elle se développe jusqu’à toucher tous les domaines de la vie. La sagesse s’enrichit d’éléments puisés à la connaissance de l’activité de Dieu et à leur application dans la vie quotidienne. La Bible rattache la sagesse à la connaissance (c’est-à-dire l’amour respectueux et l’obéissance) de Dieu (Proverbes 9 :10 ; Osée 2 :22 ; 4 :1, 6 ; 6 :6 ; Jérémie 4 :22 ; 9 :3, 6 ; et en particulier Proverbes 9 :10).
Nous avons besoin que le Seigneur nous aide à saisir cette vérité. Faute de quoi nous suivrons les chemins stériles du « oui-mais », qui ne cesse de se dire : « Je connais la volonté du Seigneur… mais je ne crois pas que j’arriverai vraiment un jour à l’accomplir. Je sais que je ne devrais pas désespérer ainsi… mais…mais…mais… ».
Plus que la connaissance, la sagesse est cette connaissance qui s’allie à une foi active dans le Seigneur. Dans ce contexte, elle se traduit par une volonté de supporter le mal dans la soumission à Dieu, avec la certitude qu’il dirige toutes choses de telle sorte à accomplir notre salut.

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu

Lorsque nous passons par des difficultés, il est humain, il est naturel de nous fier à notre propre sagesse, à notre habileté, à notre culture, aux conseils d’experts, aux publications web, etc. Mais Jacques nous dit que si nous nous trouvons embourbés dans un nœud de problèmes où nous nous demandons quel est le sens de tout cela, nous devons impérativement nous adresser à Dieu. Si nous ne savons plus de quel côté nous tourner, nous devons chercher la sagesse divine communiquée par la communion avec Dieu.

« La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. » (Jacques 3 :17)

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu

Cette sagesse est un don de Dieu, elle vient « d’en-haut ». Le Père l’accorde à qui « la demande avec foi, sans douter ». Elle est le « don parfait » qui vient du « Père des lumières ». Jacques prend ici le mot de sagesse dans son sens le plus large et le plus pratique : la sagesse de la vie chrétienne, qui renferme à la fois la connaissance de la vérité, la sainteté de la conduite et la soumission à la volonté de Dieu (Jacques 3 :13, 15, 17). Cette sagesse nous permet de conformer notre conduite aux principes de vie que Dieu nous donne dans sa Parole, de prendre des décisions en tenant compte du dessein de Dieu.

Dieu, le donateur suprême 

Jacques 1:5 nous parle de « Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche ». Le premier de ces termes indique que Dieu donne généreusement, sans condition, et sans acception de personnes (Romains 12 :8) ; le second signifie que Dieu ne blâme pas celui qui lui demande, qu’il ne lui fait pas honte de sa pauvreté, de son importunité, comme les mauvais donneurs humains.

Dieu donne à tous généreusement (ou simplement).

Dieu donne « simplement », ou, comme traduit la Vulgate latine, « sans réserve », « généreusement ».
L’adverbe grec haplôs a primitivement le sens de « simplement », si l’on en juge par l’étymologie et par l’usage que Paul fait parfois du substantif haplotès (2 Corinthiens 11 :3 ; Colossiens 3 :2 ; voir Actes 2 :46). Mais il peut aussi comporter l’idée de générosité ou de libéralité, car Paul donne volontiers cette nuance au même substantif, à propos précisément d’une collecte qu’il recommande (2 Corinthiens 8 :2 ; 9 :11, 13 ; Romains 12 :8). C’est bien, semble-t-il, cette nuance qu’il faut mettre dans l’adverbe haplôs, puisque Jacques ajoute immédiatement la précision « sans faire de reproche », c’est-à-dire sans réserve ou restriction.
Jacques souligne donc fortement l’intention de Dieu, une intention sans réserve, sans calcul, inébranlable et immuable, d’accorder le don de la sagesse et tout autre chose que les chrétiens lui demandent avec foi, à condition que cette demande soit conforme à sa volonté.
La simplicité est l’absence de calcul, c’est la générosité désintéressée (Matthieu 6 :22 ; Romains 12 :8 ; 2 Corinthiens 11 :3 ; Colossiens 3 :22) qui ne met pas de condition à son don. La « simplicité » se traduit dans la générosité par le fait que l’on ne songe qu’à l’autre personne (pas à ce que l’on pourrait gagner par son don) ou par sa préoccupation exclusive. Telle est la générosité de Dieu : ne pensant qu’à notre bien et étant exclusivement préoccupé de nous et de nous donner sans réserve ni restriction.
« Simplement » peut aussi signifier : « sans espoir de retour ». Souvent, lorsque nous donnons, nous nous attendons plus ou moins à un retour de la part de ceux auxquels nous faisons du bien. Dieu n’est pas ainsi !

Dieu donne sans nous faire des reproches

Dieu fait des dons véritables : nulle plainte, nulle critique (Quoi ? Tu as encore besoin d’aide ?), pas de mobiles complexes, il ne fait rien à regret. Ce qui caractérise le Dieu du chrétien, c’est le don libéral, généreux, accordé même avec prodigalité. Ainsi, nous ne devons pas avoir peur de venir trop souvent auprès de Dieu avec nos demandes.
Ceux qui ont le plus de libéralité parmi les hommes rappellent fréquemment leurs précédents dons à ceux qui viennent trop souvent faire appel à eux et cela leur sert d’excuse pour ne plus donner. Rien de semblable en Dieu ; il est prêt à ajouter de nouvelles bénédictions aux précédentes, sans fin et sans limitation.
Dieu répond à nos prières sans revenir sur nos erreurs passées et sans les utiliser comme autant de prétextes pour nous faire des reproches et ne pas nous accorder son aide à ce moment précis. Alors que, dans ce que nous considérons être un accès de magnanimité, nous accorderions à quelqu’un deux ou trois occasions de se racheter, le Seigneur promet d’exaucer continuellement notre prière, sans faire de récrimination. Il ne dit pas : « Va-t’en ! Cela fait dix fois que tu me demandes la même chose, dix fois que je te l’accorde sans que tu me remercies et dix fois que tu t’emmêles dans le même pétrin ! J’en ai assez ! Débrouille-toi tout seul ! C’en est fini de mes bontés ! » Non ! Notre Père céleste nous ordonne de venir avec foi devant son trône de grâce. Il ne rejettera pas son enfant affligé, même s’il revient sans arrêt.
Il donne sans rien reprocher, ou mieux : sans le comptabiliser ! Il donne tout à tous, sans facture ! Personne ne risquera jamais de dépasser le crédit qui lui est ouvert : il est sans limite. Le « don » de Dieu a l’exacte dimension de ce que chacun d’entre nous a et est, aura et sera.
Non seulement Dieu donne de bon cœur, mais il donne sans reproche. Selon le livre déteurocanique Siracide, « Le don de l’insensé ne te servira de rien, car ses yeux attendent bien plus en retour. Il donne peu, et reproche beaucoup » (Siracide 20 :13-15).
Dieu, par contre, donne sans reproches ; il ne réprimande pas à cause des lacunes passées et ne rappelle pas sans cesse la valeur des dons qu’il accorde.

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