15 juillet 2025Aloys Evina

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, Deutéronome 30:19 

J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, Deutéronome 30:19 

Dans nos vies, nous sommes inévitablement amenés à faire des choix.

Un premier exemple est ce que déclare Moïse au peuple d’Israël dans le premier verset du jour. Dieu offre le salut, la vie, la bénédiction. Il ne force personne, mais il invite instamment à choisir le chemin de la vie, car le refuser c’est choisir la mort.

Notre choix peut être d’abandonner nos droits naturels pour laisser le choix à autrui. C’est le cas d’Abraham lors de la querelle entre ses bergers et ceux de son neveu Lot (deuxième verset du jour). L’abondance de leurs troupeaux les oblige à se séparer. Abraham s’attend à Dieu et, quoique le plus âgé et le chef, il laisse Lot choisir en premier. Il consent à prendre ce que son neveu lui laissera. Malheureusement Lot fait le mauvais choix et part en direction de Sodome

A la veille d’un procès incertain, l’apôtre Paul est partagé entre deux sentiments (troisième verset du jour) : pour lui, le meilleur choix serait de s’en aller et d’être avec Christ. Mais, d’un autre côté, un lien très fort le rattache aux Philippiens et il a le désir d’être encore utile à l’Eglise.

Dans notre vie, que ce soit à cause du travail, de la santé ou pour quelque autre motif, des décisions de changement doivent être prises. Certaines sont évidentes, d’autres moins. Dans certaines circonstances, quand plusieurs voies sont possibles, quels critères faut-il prendre en compte pour faire un bon choix ? Une décision sereine ne pourra être prise que devant Dieu, en priant.

L’important est que “quoi que vous fassiez, [vous fassiez] tout pour la gloire de Dieu” (1 Corinthiens 10.31).

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, Deutéronome 30:19

Le peuple de Dieu vient de passer 40 années éprouvantes dans le désert où cependant l’Éternel a pourvu à tout. Au moment de pénétrer dans le pays promis et tant attendu, Moïse s’adresse de la part de Dieu à chaque membre de ce peuple et lui demande de choisir la vie. Cela a une signification particulière pour tous ceux qui sont rassemblés et qui écoutent le vieux conducteur. La majeure partie d’entre eux n’a pas connu autre chose que le désert, milieu hostile où l’on doit lutter pour sa vie chaque jour. Ils ont vu tomber, les uns après les autres, ceux qui étaient sortis d’Égypte ; ils savent donc très bien ce qu’est la mort pour l’avoir côtoyée jour après jour.

Dieu, par la voix de Moïse, les met devant un choix capital : la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. La bénédiction et la vie dans un “pays ruisselant de lait et de miel” (Deutéronome 27.3) ; la malédiction et la mort dans le “désert grand et terrible” (Deutéronome 8.15) que Dieu les appelle à quitter. L’Éternel, qui les aime et veut leur bonheur, les invite avec insistance à choisir la vie, c’est-à-dire à l’aimer, écouter sa voix et s’attacher à lui.

Quand il était sur la terre, Jésus avait dit : “Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie” (Jean 3.36). Son message est le même que celui de Moïse, mais Jésus ajoute : “Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie; personne ne vient au Père si ce n’est par moi” (Jean 14.6). Il donne ici le moyen pour entrer dans la vie éternelle. À ceux qui douteraient qu’un tel salut soit possible et que la vie puisse être donnée gratuitement, Paul, de la part de Dieu, dit : “Notre Sauveur Jésus Christ… a annulé la mort et a fait luire la vie” (2 Timothée 1.10). Et il ajoute : “Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5.20).