« Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour… Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi » (Apocalypse 2:4)
« Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apocalypse 2:4-5)
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De bonnes œuvres et une doctrine pure ne sont pas des substituts pour de bonnes relations d’amour mutuel entre des personnes qui viennent juste de faire l’expérience de l’amour rédempteur de Dieu. L’Eglise d’Ephèse a perdu son premier amour. Cette expression inclut l’amour de Dieu et celui des hommes en général, mais elle semble se référer en priorité à l’amour mutuel (comme dans 2 Jean 5).
L’amour pour le Christ
Le reproche qui est fait aux chrétiens de l’Eglise d’Ephèse est très probablement que leur amour pour le Seigneur ne se manifeste plus par un témoignage fidèle et persévérant dans le monde comme le rappelle l’image des chandeliers aux versets 1 et 5, qui symbolise le témoignage de l’Eglise.
L’amour fraternel
Chaque vertu porte en elle le germe de sa propre destruction. Il semble probable que le désir d’un enseignement correct et des actions qui en résultaient, c’est-à-dire l’exclusion de tous les imposteurs, ait créé un climat de suspicion dans lequel l’amour fraternel ne pouvait pas subsister. En d’autres termes, le souci d’éradiquer tous les trompeurs avait conduit à une orthodoxie rigide et suspicieuse qui a refroidi l’amour parmi les paroissiens.
Souviens-toi donc d’où tu es tombé
« Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apocalypse 2:5)
La promesse de vie dans le paradis subsiste pour ceux qui se souviennent d’où ils sont tombés. Que l’Eglise sans amour prenne l’avertissement à cœur. « Sans l’amour, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:2).
Repens-toi
Selon Bailly, le mot « métanoein » signifie « réfléchir ensuite, changer d’avis, regretter, se repentir, venir à résipiscence. » C’est un des mots-clés de l’Apocalypse ; sur 12 passages, il est employé huit fois dans ces sept lettres ; seules les Eglises de Smyrne et de Thyatire n’y sont pas exhortées explicitement.
L’incisif appel au repentir que nous trouvons dans les lettres aux Eglises est entièrement déterminé par la perspective de la fin proche.
Se repentir ne signifie pas donner une fois pour toutes une autre orientation à sa vie, mais pratiquement se réorienter sans cesse vers le but, en écartant délibérément le malin.
La vraie Eglise se repent. L’individualisme a entendu cette exigence comme si c’était seulement le chrétien individuel qui devait se convertir. C’est d’abord et finalement l’Eglise, le peuple de Dieu, qui est appelée à ce constant retour et renouvellement. (Apocalypse 2:5, 16,21)
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