L’erreur de Sigmund Freud, un Autrichien d’origine Juive.
La très grande erreur de Freud :
Sigmund Freud, né le 6 mai 1856 à Freiberg (Autriche), est mort le 23 septembre 1939 à Londres. Neurologue autrichien très connu et fondateur de la psychanalyse, il fut obligé de s’exiler à Londres le 4 juin 1938. S’il était resté à Vienne, Dieu seul sait ce qu’il aurait dû souffrir avant d’être massacré…
Il écrivit un livre sur Moïse, «Moïse et le monothéisme», livre étrange, mais révélateur de sa «non-foi», c’est-à-dire de son incrédulité. Dans ce livre, il tend à prouver que le Moïse de la Bible, celui qui écrivit la thora, n’est pas un Israélite, mais un Égyptien…
Il avait remarqué que plusieurs érudits avaient mis en avant un thème commun dans les histoires qui traitent de l’enfance de certains héros : Leur naissance dans un contexte de grand danger. Ils sont soumis bébé, aux éléments naturels qui devraient leur coûter la vie, parfois même placés dans une boite et sur l’eau, et sauvés par des parents adoptifs, ils finissent de découvrir leur véritable identité, une descendance royale.
C’est l’histoire que l’on raconte de Sargon, de Gilgamesh, d’Œdipe, de Romulus et d’autres encore. C’est donc ce qui serait arrivé à Moïse aussi !
Mais hélas pour Moïse, ce n’est pas du tout la même histoire, Moïse n’est pas d’une illustre famille. C’est même exactement l’inverse. C’est sa famille adoptive qui est la famille royale, et lui n’est que fils d’esclaves
Si Freud remarque cette particularité, il ne parvient pas à en trouver la signification et il en conclut qu’il y a là une falsification de l’histoire. Tout cela pour cacher à Moïse qu’il était vraiment l’enfant de la fille de Pharaon et qu’il était réellement un prince d’Égypte…
Mais Freud n’a pas compris que Moïse n’est pas comme Gilgamesh ou d’autres. Moïse n’est pas un mythe. Mais nous pourrions dire, il est un «Anti-mythe». Moïse est réel, bien réel…
Dans la Bible, nous voyons que la vraie royauté n’a pas les mêmes codes que dans «notre monde séculier». Elle ne résulte pas de privilèges humains, de richesses, de descendance royale ou d’autres qualités diverses…. Très souvent, les méprisés du monde sont aimés de Dieu.
C’est sans doute en découvrant son identité, « fils d’esclave » que Moïse trouva la grandeur. Pour lui, ce n’était pas le pouvoir qui comptait, mais la lutte pour la justice et la liberté. C’est en restant fidèle à Dieu et à son peuple qu’il devient un grand homme…
Dans la peau de Moïse, quel chemin aurais-tu pris ? Défendre la justice et devoir te sauver d’Égypte, sans imaginer pouvoir revenir, alors que vivant parmi la classe dirigeante, donc très privilégié, ou partir ainsi à l’aventure sans espoir de retour. Partir ou rester tel était le choix crucial ?
Quel choix aurait été le tien ?
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