Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années ; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer. Exode 21:2
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Si tu achètes un serviteur hébreu, il te servira six années, et, la septième, il sortira libre… Mais si le serviteur dit positivement : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre ; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon ; et il le servira à toujours. Exode 21. 2, 5, 6
L’oreille percée et le sang sur la porte
Le serviteur hébreu dont il est question ici est une image magnifique de notre Seigneur Jésus comme serviteur. Il s’est acquitté de son service sur la terre de façon parfaite. Sa conduite était bien au-dessus des exigences de la Loi. Donc, puisqu’il avait accompli la Loi, en tant que serviteur de Dieu, il pouvait “sortir libre”. Cependant, il n’a pas choisi de le faire, car il aimait son maître (son Père), sa femme (l’Assemblée, collectivement) et ses enfants (les croyants, individuellement).
Selon la Loi, si un serviteur refusait d’être libéré, un rituel devait avoir lieu : il fallait que son oreille soit percée par son maître avec un poinçon contre la porte ou son montant. La porte ou le poteau font penser à la croix, parce qu’il y demeurait une tache du sang de l’oreille qui avait été percée. Une marque indélébile restait aussi sur l’oreille du serviteur, la marque d’une servitude pleine d’amour.
Chaque fois que la femme et les enfants du serviteur passaient devant cette porte, quel profond effet devait avoir sur eux la vision de cette tache de sang ! Elle leur disait : mon mari, mon père, qui nous aime et qui ne voulait pas sortir libre, a accepté de se laisser percer l’oreille, de sacrifier sa liberté, pour rester avec nous. – De même, chaque fois qu’ils voyaient la marque de sa blessure à l’oreille, ils ne pouvaient pas ne pas l’aimer de tout leur cœur.
Contemplons aussi les marques de l’amour de notre Seigneur pour nous : non pas un trou dans l’oreille, mais les blessures dans ses mains et dans son côté ; non pas une tache de sang sur une porte, mais son sang sur la croix, qui nous lave de nos péchés. Ne pouvons-nous pas dire avec l’apôtre Paul : “L’amour de Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts… afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14, 15) ? “Ce que je vis maintenant… je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20).
d’après F.S.W.
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