12 juin 2024Aloys Evina

Notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés. Galates 1:3-5

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Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. Galates 1:3-5

Doxologies du Nouveau Testament (5)

Gloire à Dieu pour sa grâce

Cette doxologie fait partie de l’introduction de l’Épître aux Galates. Au début de cette lettre, Paul mentionne d’abord que son autorité d’apôtre ne vient pas des hommes, mais de Jésus Christ et de Dieu le Père (1. 1). Il rappelle ensuite que Christ est mort pour nos péchés. Il y a enfin la doxologie : “[À notre Dieu et Père]… soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen”.
La situation des croyants de Galatie nous permet de comprendre le sens et l’à-propos de cette action de grâces. En effet, ils s’étaient égarés sous l’influence de faux docteurs : ces derniers enseignaient qu’il fallait observer la Loi de Moïse. L’apôtre Paul montre, à juste titre, qu’il s’agissait d’une attaque contre les fondements mêmes du christianisme. Il leur dit même : “Vous êtes déchus de la grâce” (5. 4). Quelle parole sévère !
Il est frappant de comparer la manière dont Paul agit envers les Galates avec son attitude envers les croyants à Corinthe. Dans cette assemblée, il y avait toutes sortes de désordres et même de l’immoralité. À certains moments, Paul leur adresse des reproches sévères et pourtant, en même temps, il leur manifeste beaucoup d’affection. En revanche, la dérive doctrinale en Galatie ne suscite dès le début de l’épître que des critiques virulentes et un “anathème” (malédiction) (v. 6-9). Il peut nous arriver quelquefois d’être choqués par l’immoralité de certains croyants, mais d’être moins alertés par de faux enseignements. L’attitude de l’apôtre semble être diamétralement opposée.
Le Seigneur Jésus “s’est donné lui-même pour nos péchés” pour nous délivrer du monde méchant dans lequel nous sommes. Le salut ne vient pas de l’obéissance à la Loi, mais de la grâce merveilleuse de Dieu manifestée en Christ. Nous ne devrions jamais cesser de remercier et de louer Dieu pour ce qu’il a fait : nous ne vivons plus sous le poids de la Loi, mais par la puissance de l’Esprit nous vivons “en nouveauté de vie” (Romains 6. 4) et nous pouvons marcher de victoire en victoire, par la grâce ! C’est sur ce fondement inébranlable que nous nous tenons. À Jésus, à notre Dieu, soit pour cela la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
B. Reynolds