Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie. Nombres 21:9
Lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait. Nombres 21. 9
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Le serpent d’airain (2)
La vie par un regard de foi
Le serpent d’airain était le remède exclusif de Dieu pour l’Israélite qui avait été mordu. Regarder n’importe où ailleurs, c’était ne rien obtenir ; regarder ce que Dieu avait préparé, c’était obtenir la vie. Il en est de même maintenant. Le pécheur est appelé simplement à regarder à Jésus symbolisé par le serpent d’airain. Il ne lui est pas dit de regarder à des ordonnances, à des églises, à des hommes ou à des anges. Rien de tout cela ne lui sera d’aucune aide ; il doit regarder à Jésus seul, dont la mort et la résurrection forment le fondement éternel de la paix et de l’espérance du croyant.
Un Israélite aurait pu dire : Comment savoir si regarder ce serpent d’airain va me guérir ? Il aurait pu raisonner sur l’apparente inutilité de lever les yeux, vu la gravité et même le caractère incurable de son état. Mais si toutes ces considérations l’empêchaient de regarder le serpent d’airain, cela impliquait un rejet de Dieu, et la mort en était la conséquence inévitable. Il en va de même pour nous : si Dieu dit que le sacrifice de Christ est suffisant, cela devrait satisfaire pleinement notre cœur et notre conscience. Si Dieu est satisfait par le sacrifice de Christ, nous devons l’être aussi. Élever des doutes à ce sujet, c’est nier le témoignage de Dieu.
Ainsi, dans le cas du pécheur, au moment où il est capable de jeter un regard de foi sur Jésus, ses péchés disparaissent. Le sang de Jésus coule sur sa conscience, élimine absolument toute tache, et cela à la lumière même de la sainteté de Dieu, pour laquelle pas une seule trace de péché ne peut être tolérée. On peut noter en passant ce que nous pouvons appeler le caractère purement individuel du regard porté vers le serpent d’airain : chacun devait regarder pour lui-même, personne ne pouvait regarder à la place de quelqu’un d’autre. C’était une question purement personnelle. Il fallait diriger son regard vers le moyen de salut donné par l’Éternel, il fallait ce contact direct et individuel avec le remède de Dieu. Pour nous aussi, aujourd’hui, le salut est individuel.
C.H. Mackintosh
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.