Mettras-tu un jonc dans ses narines ? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet ? Job 41:2
Qui m’a prévenu, et je lui rendrai ? Tout ce qui est sous les cieux est à moi. Job 41. 2
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Les petits marchés entre Dieu et moi…
Comment comprendre ce verset du livre de Job ? Est-ce que cela veut dire que nous pouvons faire des marchés avec Dieu ? Nous faisons telle chose pour lui, et il nous “rendra” en proportion ?
Dieu dit ici qu’il ne doit rien à personne. Il abaisse l’orgueil de l’homme qui pense mériter quelque chose (ou ne pas mériter le mal qui lui arrive). Sous la Loi, les bénédictions étaient matérielles, et pourrait-on dire, proportionnelles à l’obéissance et à la piété. Pour nous qui sommes sous la grâce, il n’en est plus ainsi : les bénédictions sont avant tout spirituelles, et dans nos vies mêmes, rien n’est dû – tout est grâce, car le prix a déjà été payé à la croix.
Dieu ne nous doit rien, et notre relation avec lui est une relation de père avec ses enfants. Son amour est inconditionnel et ne s’achète pas. Chaque fois que nous essayons de marchander, nous faisons comme si Dieu était à notre niveau, et ce n’est pas le cas. “Car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre” (Ecclésiaste 5. 2). Pourrions-nous marchander avec le Créateur de toutes choses, qui connaît parfaitement notre cœur et nos pensées ? Le contre-exemple de Jacob (Genèse 28. 20, 21) est là pour nous enseigner.
En revanche, Jahbets avait fait une prière magnifique : “Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé” (1 Chroniques 4. 10). Jahbets ne conclut pas un marché avec Dieu. Il ne fait aucune promesse à Dieu, aucun vœu. Cette prière peut nous sembler présomptueuse, et pourtant c’est cela avoir compris la grâce de Dieu : elle est surabondante, et elle donne à celui qui sait qu’il ne mérite rien ; sinon ce n’est plus la grâce mais un salaire !
“Celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons” (Éphésiens 3. 20) donne à tous libéralement sans faire de reproche (voir Jacques 1. 5). Dieu donne à profusion, et il n’est le débiteur de personne. Si l’on est fondé dans son amour, on sait que l’on est déjà acquis à sa cause. “Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou parents, ou frères, ou femme, ou enfants, à cause du royaume de Dieu, qui ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci et, dans le siècle qui vient, la vie éternelle” (Luc 18. 29, 30).
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.