L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve. Sophonie 3:17
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L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’allégresse. Sophonie 3:17
Le repos de l’amour
Nous avons ici une pensée magnifique : celle de Dieu se reposant dans son amour. Et qui a-t-il aimé ? Non pas des anges sans péché, mais des hommes tombés dans le péché, qu’il a rachetés ! Le mot traduit par “se reposer” implique le repos de quelqu’un après l’accomplissement d’un travail difficile. Dieu s’est reposé après la création (Genèse 2. 3), mais ce repos n’est qu’une faible image de ce repos de satisfaction et de joie que lui procure le salut d’une âme.
Il y a un très bel enchaînement dans ce passage – il nous élève jusqu’à un sommet ! Premièrement, Dieu sauve, puis il se réjouit, ensuite il se repose, et enfin il laisse éclater sa joie dans son peuple avec chant de triomphe. Cet amour est un caractère proprement divin. Mus par des sentiments naturels, les gens peuvent accomplir sous le coup d’une impulsion quelque action de générosité et de bonté ; mais la nature de Dieu est amour, et il n’y a jamais rien de changeant, d’arbitraire ou de capricieux dans son amour. Ce n’est pas un ruisseau inconstant, aux méandres imprévisibles, mais un fleuve profond, calme, au débit ample et régulier.
Un mot ou un regard peut vous séparer de votre meilleur ami sur la terre, mais l’amour de Dieu ne change pas et rien ne pourra nous séparer de son amour (voir Romains 8. 38, 39). Le fils prodigue est reçu, non seulement avec les larmes et l’étreinte du pardon paternel, mais aussi avec une fête. “Il fallait faire bonne chère et se réjouir” (Luc 15. 32). Celui qui se réjouit le plus n’est pas le fils en haillons, mais le père qui éprouve une grande joie d’avoir retrouvé son fils perdu. “Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent” (Luc 15. 10).
Dans cette fête céleste, la joie s’amplifie de manière concentrique jusqu’à atteindre la circonférence même de la gloire, mais c’est au centre qu’elle est la plus profonde. Elle part du trône, et la note-clé de ce joyeux cantique est donnée par Dieu lui-même !
d’après J.R. MacDuff
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