Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Luc 15:12
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Un homme avait deux fils ; le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien. Luc 15. 11, 12
Le fils prodigue (2)
Le départ
Quand nous pensons à la parabole du fils prodigue, c’est l’attitude du plus jeune fils qui nous vient tout de suite à l’esprit : il demande sa part d’héritage et la gaspille dans la débauche. C’est la raison pour laquelle cette parabole a habituellement pour titre : Le fils prodigue. Le terme prodigue signifie : qui dépense son bien de façon excessive, sous-entendu dans la débauche et en mauvaise compagnie. Ce sont des qualificatifs tout à fait appropriés au comportement de ce fils. Il est vrai également que l’élément central du récit est son voyage dans un “pays éloigné”, où il a gaspillé tout son héritage (v. 13). Mais ce voyage n’est pas le plus important dans la parabole, c’est seulement le contexte.
Le point important, sur lequel le Seigneur Jésus insiste auprès de ceux qui l’écoutent, n’est pas la vie dissolue du jeune en question. Le Seigneur met plutôt en avant l’amour extraordinaire du père, malgré l’attitude rebelle et insensée de son fils. Un deuxième thème ressort également : l’attitude dure et impitoyable du fils aîné. Le Seigneur nous montre combien le coeur de Dieu est rempli d’amour et de grâce. Il est complètement à l’opposé de celui des pharisiens dépeints dans l’attitude du fils aîné ; ces hommes sont pleins de légalisme et d’hypocrisie ! Nous pouvons être certains que cette parabole a eu un grand impact sur les hommes religieux qui s’opposaient à Christ et sur les pécheurs qui l’écoutaient ce jour-là !
En demandant sa part d’héritage, le jeune homme montrait, en fait, que son père n’avait pas plus de valeur pour lui qu’un mort. L’héritage, normalement, ne pouvait être donné au fils qu’à la mort du père. Cet égoïsme cruel est choquant, mais il est une vraie image de tout pécheur ! Le fils prodigue était aussi coupable quand il a quitté la maison que quand il était dans le pays éloigné. L’homme n’est pas pécheur parce qu’il commet des péchés, mais il commet des péchés parce qu’il est pécheur. Ce n’est pas Dieu qui s’est éloigné de l’homme ; c’est l’homme qui s’en est allé loin de Dieu – “tous ont péché” (Romains 3. 23).
B. Reynolds
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.