Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. Psaumes 32:5
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Quand je me suis tu, mes os ont dépéri… Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité ; j’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché. Psaume 32. 3, 5
Comment vivre avec ses regrets ?
Nous vivons tous avec des regrets. Ils sont inévitables puisque nous sommes imparfaits et que nous péchons tous. Le monde qui nous entoure est aussi marqué par le péché. Une vie sans regrets est donc aussi impossible qu’une vie sans péchés. Il y a de nombreux sujets de regrets : mauvaises actions, paroles blessantes, choix malheureux… mais aussi temps perdu qui ne reviendra pas, occasions manquées de faire du bien et de témoigner autour de nous. Selon notre caractère, ces pensées peuvent même revenir en boucle, nous accabler et nous ôter notre joie. Alors, comment y faire face ?
Curieusement, la Bible nous appelle à nous souvenir de notre passé, y compris de nos fautes. Paul exhorte les Éphésiens : “Souvenez-vous… vous étiez en ce temps-là sans Christ… n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde” (2. 11, 12). Paul lui-même déclare : “Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier” (1 Timothée 1. 15). C’était évidemment un regret, et il s’en est souvenu toute sa vie. Les regrets ont donc leur place s’ils nous rappellent ce qui est vraiment dans notre cœur et nous conduisent à la repentance, à la confession et au pardon ; c’est alors qu’ils nous font tourner les regards vers la grâce de Dieu. Paul le montre bien en s’exclamant : “Mais à cause de ceci, miséricorde m’a été faite” (v. 16) !
Cependant, l’inverse est aussi vrai ! Le même apôtre nous encourage à “oublier ce qui est derrière” et à “tendre avec effort vers ce qui est devant…” (Philippiens 3. 13). Il y a donc aussi une place pour oublier et tourner le dos à nos regrets. Dieu lui-même ne dit-il pas : “Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés” (Hébreux 10. 17) ? Et Ézéchias se réjouit : “Tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos” (Ésaïe 38. 17).
Alors, oublier ou se souvenir, que faut-il faire ? Tout dépend sans doute des conséquences de ces regrets dans notre vie. S’ils nous aident à voir la bonté de Dieu malgré nos défaillances, s’ils nous poussent à chanter pleins de reconnaissance, s’ils nous font davantage aimer Dieu, alors souvenons-nous ! Mais si certains regrets nous accablent, nous paralysent, nous empêchent d’avancer par la foi aujourd’hui… alors entendons la voix de Paul nous dire à nous aussi : “oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus”.
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