Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. 1 Pierre 2:21
Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement. 1 Pierre 2. 21–23
Refléter la beauté de Christ
L’exhortation à suivre les traces de Christ s’adresse uniquement à des croyants, et le modèle que nous devons suivre est décrit de manière très précise dans ce verset.
Premièrement, Christ n’a pas commis de péché. Quoi qu’il arrive, quelles que soient les circonstances, le mépris, les torts ou les insultes que nous pourrions avoir à endurer, nous ne devons pas pécher. Il est plus difficile de ne pas pécher quand les circonstances sont éprouvantes, que de faire le bien dans des circonstances plus faciles. Le Seigneur était parfait dans toutes les circonstances. Notre première préoccupation devrait être de suivre ses traces et de maintenir le même caractère que lui.
Deuxièmement, il n’y avait pas de fausseté dans ses paroles. Les questions qu’il a posées et les réponses qu’il a données, n’ont jamais été entachées par le mensonge. Nous sommes tout à fait capables de nous tromper les uns les autres par de douces paroles et des questions qui paraissent innocentes. Nous pouvons même nous attaquer l’un l’autre dans une prière faite en public : nous prétendons alors parler à Dieu, alors que c’est aux hommes que nous voulons faire passer un message. Cette exhortation à suivre les traces de Celui en qui il n’y avait pas de fraude est bien nécessaire !
Troisièmement, il a gardé le silence face à la méchanceté et aux fausses accusations. D’autres passages de la Bible nous montrent clairement que le chrétien peut avoir à supplier, exhorter et réprimander, mais qu’il ne doit jamais insulter ni menacer.
Quatrièmement, il s’en remettait à Dieu. Si on se tait en présence des insultes, ce n’est pas faute de réponse à donner à l’égard du mal et de la méchanceté, mais plutôt que nous laissons Dieu répondre. Nous ne devons jamais chercher à nous venger de ceux qui font le mal (Romains 12. 19).
Dans toutes ces étapes, il n’est pas question de quelque service susceptible de me mettre en valeur, et je pourrais donc avoir tendance à les négliger. Mais si je les réalise, les autres verront quelque chose de magnifique : la beauté de Christ en moi.
H. Smith
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