C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Ephésiens 4:25
Que votre parole soit oui : oui, et votre non : non ; car ce qui est de plus provient du mal [ou : du diable]. Matthieu 5. 37
C’est pourquoi, ayant renoncé au mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain. Éphésiens 4. 25
Tenir parole
On échange souvent spontanément, sans prendre toujours le temps de réfléchir à ce qu’on dit, et on regrette parfois d’avoir parlé trop vite. Ainsi, Samson questionné par Delila n’a pas su garder le secret de sa grande force qu’il ne devait en aucun cas révéler (voir Juges 16). Le chrétien aussi a son jardin secret avec Dieu. Samson répond d’abord des choses fausses, mais ensuite, par lassitude, il révèle malheureusement son secret, ce qui le conduira à sa perte.
Le croyant est parfois placé dans des situations où il a peu de temps pour répondre, comme Néhémie devant le roi Artaxerxès (Néhémie 2. 4). Nous avons toujours la possibilité de faire une prière-éclair. Daniel, menacé de mort par Nebucadnetsar, a pourtant pris le temps de prier : “Daniel répondit avec prudence et avec sens… Daniel entra et demanda au roi de lui accorder du temps… Alors Daniel s’en alla à sa maison et fit connaître la chose… pour implorer, de la part du Dieu des cieux, ses compassions” (Daniel 2. 14, 16-18). Avant toute décision importante ou réponse qui nous engage, prenons le temps de nous adresser à Dieu pour lui demander la direction à suivre.
Lorsque nous nous engageons à prier pour un besoin ou à garder une confidence, si nous ne tenons pas parole, nous trahissons la confiance de notre interlocuteur et nous négligeons le service que le Seigneur nous confie. Par les deux versets cités en tête, Dieu nous engage à tenir notre parole. En 1 Timothée 3. 8, les serviteurs sont appelés à être “sans double langage”. Cela nous concerne tous !
Quand on est questionné sur sa foi, on peut aussi ne pas oser répondre clairement. On est alors pris dans un engrenage dont on ne sait plus comment sortir. Répondons plutôt avec vérité en saisissant ces occasions pour rendre témoignage. Imitons l’apôtre Paul qui pouvait dire : “Je n’ai pas honte de l’évangile” (Romains 1. 16).
Et qu’ainsi nous puissions dire comme David : “Tu as sondé mon cœur… tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole” (Psaume 17. 3). Cela a été parfaitement accompli par notre Seigneur. Quand on lui a demandé : “Toi, qui es-tu ?”, il a répondu : “Absolument ce qu’aussi je vous dis !” (Jean 8. 25). Il est “la vérité” (Jean 14. 6) et “le Véritable” (1 Jean 5. 20). Il est donc vrai dans toutes ses paroles et tous ses actes.
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