Le prix à payer pour être un disciple de Christ. Marc 10: 21-22
Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Une chose te manque : va, vends tout ce que tu as… et viens, suis-moi, ayant chargé la croix. Et lui, consterné par cette parole, s’en alla tout triste, car il possédait de grands biens. Marc 10. 21, 22
De tous ceux qui sont entrés en contact avec notre Seigneur dans son chemin sur la terre, aucun peut-être n’a connu une fin aussi triste que ce jeune maître riche. Au début de son histoire, tant de choses lui promettaient un bel avenir en tant que disciple de Christ, mais à la fin il “s’en alla tout triste”. Même si au fond il était croyant, il passait à côté des bénédictions dues à la présence de Christ au milieu de son peuple. Il a échoué dans sa position de témoin pour Christ dans ce monde.
Ce jeune homme était marqué par de nombreuses qualités. Il était certainement sincère en accourant vers le Seigneur et en s’agenouillant devant lui. Il désirait connaître les bénédictions spirituelles ; sa vie extérieure était irréprochable. Les qualités qu’il manifestait étaient très attrayantes, et “Jésus, l’ayant regardé, l’aima”. Pourtant, malgré toutes ces excellentes qualités, le Seigneur a discerné qu’une chose lui manquait.
Pour mettre cela en lumière, Jésus teste le jeune homme sur trois points :
– ses possessions terrestres – “vends tout ce que tu as” ;
– sa disposition à suivre un Christ rejeté – “suis-moi” ;
– son acceptation de prendre la croix – “ayant chargé la croix”.
Il y avait une chose qu’il devait abandonner, une Personne qu’il devait suivre et une chose qu’il devait prendre. Ces tests sont aussi valables pour nous aujourd’hui qu’à ce moment-là. Sommes-nous prêts à abandonner nos avantages terrestres, à prendre une place en dehors du monde et à suivre Christ, Celui qui est aujourd’hui encore méprisé et rejeté ? Ce jeune homme “s’en alla tout triste”. En se détournant de Christ, il n’était pas plein de colère et de haine envers lui. La seule chose qui lui manquait, c’était cette fidélité sincère qui place Christ devant l’âme, avant toute autre chose, comme l’objet suprême du cœur. Sommes-nous prêts à “sortir vers lui hors du camp, portant son opprobre” (Hébreux 13. 13) ? Sommes-nous prêts à aller vers Lui, en supportant d’être humiliés comme lui ?
H. Smith
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