Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Jean 11:33
Quand Jésus vit pleurer [Marie], et les Juifs qui étaient venus avec elle pleurer, il frémit en son esprit et se troubla ; il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui disent : Seigneur, viens et vois. Jésus pleura. Jean 11. 33–35
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Savons-nous sympathiser ?
“Jésus pleura.” Ce verset, le plus court du Nouveau Testament, nous parle avec force. Le désir du Seigneur était de guérir les cœurs brisés, et de “pleurer avec ceux qui pleurent” (Romains 12. 15). Quelle sympathie trouve-t-on dans ces larmes du Seigneur ! Il venait de parler de lui-même comme étant “la résurrection et la vie” (Jean 11. 25) et, tout de suite après, c’est un homme qui pleure aux côtés d’une famille en deuil.
Dans ses paroles d’adieu à ses disciples, mettant de côté ses propres douleurs, il ne cherche qu’à apaiser les leurs : “Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif” (Jean 14. 27). Alors qu’il marche vers la croix, il se retourne et calme les sanglots de ceux qui le suivent en pleurant (Luc 23. 27, 28). Sur la croix, avec tendresse, il se penche vers Marie, sa mère angoissée, et lui donne un “fils” et une maison (Jean 19. 26, 27).
Comme notre Seigneur, soyons prêts à écouter ceux qui souffrent, à avoir “compassion du misérable et du pauvre”, avec la volonté de soulager “l’affligé qui n’a pas de secours” (Psaume 72. 13, 12).
En demandant au Seigneur son aide, pensons aussi à nous approcher de ceux qui traversent le deuil, et à leur rappeler : “Les morts en Christ ressusciteront… puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble… à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur” (1 Thessaloniciens 4. 16, 17).
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