Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Jean 16:14
Jésus poursuit ici le développement de Jean 15.18-25 au sujet de la haine du monde contre les disciples et de son opposition au témoignage du Saint-Esprit attestant qu’il était le Messie et le Fils de Dieu. Dans cette section, il précise comment le Saint-Esprit affronte le monde : non seulement il témoigne de Jésus, mais il convainc aussi les hommes de péché. À travers la conviction de péché et le témoignage de l’Évangile, l’Esprit fait passer le cœur des hommes de la rébellion contre Dieu à la foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur. Les chrétiens sont guidés par le Saint-Esprit dans toute la vérité (voir Jean 16.13-15).
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
Dans les versets 13 à 15, ce ministère de l’Esprit est particulièrement utile. Il semble se classer sous trois titres : « Il vous conduira… Il vous l’annoncera… Il me glorifiera ».
L’esprit va conduire les disciples dans toute la vérité. Dans le verset précédent, le Seigneur a indiqué qu’il a encore beaucoup de choses à leur révéler, mais qu’ils ne sont pas encore en état de les recevoir. Nous trouvons dans la première épître de Jean (2.20, 27) que les croyants peuvent comprendre seulement quand ils ont reçu l’onction de l’Esprit.
Après la venue de l’Esprit de vérité, le Seigneur a transmis par son moyen tout ce qu’il avait encore à dire ; toute la vérité a été ainsi révélée. L’Esprit a guidé les disciples dans cette révélation. Les apôtres sont sans doute plus particulièrement en vue ici, mais les épîtres ont été écrites pour nous « conduire dans la vérité ». Les croyants de toutes les époques, et de la nôtre, ont pu ainsi entrer dans la connaissance de toute la vérité. Est-ce que nous nous sommes consacrés à ces choses, pour qu’elles nous guident ?
L’Esprit doit ensuite montrer aux disciples « ce qui va arriver ». Le livre de l’Apocalypse et certains passages des épîtres ont été écrits comme résultat de ce ministère envers les apôtres. Aujourd’hui nous pouvons en bénéficier nous-mêmes. Les écrits prophétiques nous font connaître ce qui devait arriver, à la fois dans l’Église et dans le monde. Nous ne sommes donc pas dans l’obscurité, bien que le rejet et l’absence de Christ aient introduit une période de l’histoire du monde caractérisée par « la nuit ».
Enfin, la mission du Consolateur est de glorifier Christ qui a été déshonoré par le monde. Il le fait en nous annonçant ce qui appartient à Christ, afin que nous découvrions que tout ce qu’a le Père, est aussi au Fils. Ne mésestimons pas l’extraordinaire portée de cette grande déclaration ! Nous avons déjà entendu deux fois que le Père a mis toutes choses entre ses mains (Jean 3.35 ; 13.3). Cela pourrait, cependant, être interprété comme le fait que toute administration lui a été confiée ; c’est ce qui s’est produit pour Joseph, en Égypte, avec ce qui appartenait au Pharaon.
Il y a, en fait, un enseignement beaucoup plus profond. Tout ce qu’a le Père, est au Fils ! C’est Jésus qui le dit, sur la terre, dans son chemin d’humiliation. Ce mot « est » se trouve en dehors du temps : il suggère quelque chose d’éternel. Ce qui était au Père, a toujours été au Fils ; c’est encore vrai et cela le sera toujours. Celui qui parle ainsi (v. 15) proclame qu’il est Dieu, Un avec le Père dans l’unité de la Divinité. Le Fils est glorifié, en effet, lorsque cette vérité est reconnue grâce au ministère du Consolateur.