Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Matthieu 5:4
Les pleurs sont souvent associés à la douleur et au chagrin qui suivent un deuil. Mais les pleurs peuvent aussi être associés à la conscience des actes mauvais et de leurs conséquences. C’est pourquoi les lamentations accompagnent souvent la repentance.
Elles procèdent d’une reconnaissance authentique de son propre péché ou de celui de la société. Cette attitude peut résulter d’un enseignement correct, d’un bon exemple, des conséquences tragiques du style de vie qu’on a mené, ou d’une brusque prise de conscience de la pureté et de la sainteté de Dieu.
Ésaïe vit le Seigneur et s’écria dans la douleur : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures » (Ésaïe 6.5).
Les expériences personnelles et sociales se conjuguent pour nous rappeler la gravité du péché. Le péché imprègne notre vie, notre culture, nos structures économiques, tout ce sur quoi nous portons la main. Le réchauffement du globe terrestre a des conséquences tragiques pour la survie de la race humaine. Il en est de même de la purification ethnique qui a des effets dévastateurs dans plusieurs pays.
Les décisions et les actions personnelles révèlent un catalogue d’activités humaines qui devraient nous attrister profondément. Ésaïe trembla de chagrin quand il vit la pureté du Seigneur. Nous tremblerons de même en contemplant la pureté de Jésus et ce que sa croix représente. Le Seigneur voit cette affliction et y répond par sa consolation.
Dieu pardonne le péché personnel et l’efface par le sang de son Fils Jésus. Mais Dieu inspire et fortifie ses « affligés » pour qu’ils oeuvrent à lutter contre ces offenses qui sont souvent à l’origine des péchés personnels et des péchés structurels. Le mot « consolation » implique ce sens, car il vient d’un mot latin signifiant « consolider ».