L’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis. Job 42:10
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.“Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre… Et l’Éternel rétablit l’ancien état de Job, quand il eut prié pour ses amis.” Job 42.5-10
Quand Job dit : “Maintenant mon œil t’a vu ”, il exprime les bienfaits d’une rencontre personnelle avec l’Éternel qui lui a permis de le connaître autrement. Cela le conduit tout naturellement à la repentance. Il reconnaît sa misère et éprouve combien il était prétentieux de vouloir discuter avec Dieu de la façon dont il l’avait fait. N’avait-il pas dit : “Fais-moi savoir pourquoi tu contestes avec moi” (Job 10.2) ? On comprend mieux le silence patient de Dieu devant une telle attitude et les termes que Job emploie dans sa confession. Dieu, après s’être révélé, a laissé Job réfléchir lui-même. La confession de Job montre alors qu’il accepte sa position de créature dépendante. Maintenant l’Éternel peut agir.
Job a retrouvé Dieu, mais il a été blessé par les paroles de ses trois amis qui l’ont « enfoncé » par leurs discours tout faits, sans aucune miséricorde. D’ailleurs, Dieu les réprimande : “Vous n’avez pas parlé de moi comme il convient, comme mon serviteur Job” (Job 42.7). Ils ont eux aussi besoin de rencontrer Dieu pour eux-mêmes. Alors Dieu les envoie vers Job afin qu’il prie pour eux. Pour Job, cela lui demande de dépasser l’épreuve qu’il a douloureusement vécue et de leur pardonner leur attitude. Il a maintenant une relation plus riche que celle qu’il avait auparavant avec Dieu. Il peut exercer la puissance du pardon qui libère et supprime les obstacles dans les relations humaines et avec Dieu.
Après avoir donné son pardon, il est rétabli au double de ce qu’il avait perdu. Il avait souffert de la solitude pendant son épreuve : “Ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi… Ils m’ont en horreur, ils se tiennent loin de moi” (Job 30.1, 10). Maintenant il retrouve la richesse des relations humaines : “Tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent à lui… et ils sympathisèrent avec lui” (Job 42.11). Ce faisant, et dans sa mesure, Job entrevoit la réponse de Dieu au mal, celle du pardon et de l’amour.