Comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? 1 Jean 3:17
1 Jean 3:17 – Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
Il semble qu’on ait rarement demandé aux enfants de Dieu, même à ceux du Ier siècle, de faire le sacrifice de leur vie au sens propre du terme. Mais l’amour peut se manifester de bien d’autres manières. On en a constamment besoin dans la vie quotidienne. Le mot traduit par biens (grec : bion — il n’apparaît qu’ici et en 1 Jean 2.16 de cette épître) est assez rare dans un tel contexte. Il a généralement le sens de « vie ». Mais la signification en est claire.
Voir (grec : theore) veut dire plus que jeter un coup d’œil rapide. L’homme voit son frère assez longtemps pour se faire une idée précise de sa situation.
Mais il lui ferme son cœur. Le terme cœur fournit un exemple intéressant des changements que peut apporter le Christianisme. Le mot signifie littéralement « les entrailles », c’est-à-dire la partie du corps qui était pour les Grecs le siège principal des émotions. Par conséquent, l’emploi de ce mot se rapportait à la vie émotionnelle et signifiait en général que l’individu était en colère (bien que le terme évoquât parfois d’autres émotions).
Pour les chrétiens, par contre, la même expression voulait dire qu’on était ému de compassion. Le manque de pitié chez un homme est la preuve que l’amour de Dieu (qui peut être soit notre amour pour Dieu, soit l’amour de Dieu pour nous) ne « demeure » pas en lui.
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