Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Jésus a révélé à Nicodème que Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.
La croix
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. » (Jean 3:14-15)
Il fallait que le Fils de l’homme soit élevé. Il s’agit ici d’une prédiction voilée de la mort de Jésus sur la croix, avec une allusion à l’histoire de Nombres 21:4-9, où les Israélites qui regardaient le serpent d’airain élevé par Moïse étaient guéris de leurs maladies. L’important dans cette analogie est le « soit élevé ». De même que, lorsque Moïse élevait le serpent sur le poteau, ceux qui le regardaient vivaient physiquement, de même ceux qui regardent à Christ, qui fut « élevé » sur la croix, vivront spirituellement et éternellement.
L’offre de la vie éternelle
Jean 3:15 contient la première d’une dizaine de références à la « vie éternelle » dans l’Évangile de Jean, une cinquantaine dans le Nouveau Testament.
La vie éternelle ne désigne pas seulement une vie d’une longueur infinie mais aussi d’une qualité supérieure. Littéralement cela signifie « la vie de l’âge à venir », et cela renvoie donc à la résurrection et à l’existence céleste dans la gloire et la sainteté parfaites.
Cette vie, les croyants en font déjà l’expérience ici-bas, avant même d’arriver au paradis. Avoir la « vie éternelle », essentiellement, signifie partager la vie éternelle de la Parole vivante, Jésus-Christ. C’est la vie de Dieu dans chaque croyant, qui ne sera rendue complètement manifeste qu’à la résurrection des morts (Romains 8:19-23 ; Philippiens 3:20-21).
La réponse humaine à l’amour divin
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16)
La mission du Fils est entièrement motivée par l’amour suprême de Dieu pour un monde méchant et pécheur qui est en rébellion contre lui (Jean 3:16; 6:32, 51 ; Jean 12:47). « Tant » souligne l’intensité et la force de cet amour. Le Père a offert son Fils unique et bien-aimé pour qu’il meure en faveur d’hommes pécheurs.
En réponse à cet amour divin, l’homme est appelé à croire en Jésus-Christ pour qu’il ait la vie éternelle. Ici comme ailleurs dans le Nouveau Testament, l’action de croire a une signification plus profonde que le simple acquiescement intellectuel au fait que Dieu existe et que Jésus est le Sauveur du monde tel que la Bible le présente.
Le verbe grec pisteuo, traduit généralement par croire, signifie adhérer à, confier, mettre ou placer sa confiance, faire crédit, se confier (cf. Lexique grec-français du Nouveau Testament). Cela implique non seulement le consentement de l’esprit, mais aussi un acte du cœur et de la volonté.
L’expression « quiconque croit en Lui » équivaut à « quiconque met sa confiance en Jésus-Christ », ou à « quiconque Lui remet son sort ». Dans ce sens-là, croire, c’est donc avoir foi (le substantif grec pistis, traduit par foi, est de même racine que le verbe pisteuo). La foi véritable consiste à croire et à recevoir simultanément ce que Dieu a révélé ou promis.