En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Jean 1,4
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIEn elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Jean 1,4 Extrait de la Bible annotée interlinéaire
Jean vient de dire : Par elle toutes choses ont été faites ; maintenant il écrit : En elle était la vie.
« Il y a ici double gradation, d’abord de l’idée d’existence à celle de vie, puis du par lui au en lui. »— Godet
La seconde expression, plus intime, plus profonde, plus complète, nous fait mieux comprendre la déclaration du verset précédent et prépare celle qui suit.
Le mot vie est sans article. M. Weiss pense que l’auteur reprend la description de la nature de la Parole (versets 1, 2) pour préparer ce qu’il va dire de son action illuminatrice (versets 4-5). La vie serait, d’après lui, la vie de la Parole elle-même, et Il limite le sens de ce terme à la vie spirituelle que la Parole possède par sa communion avec Dieu et communique à ceux qui la reçoivent.
Il paraît cependant plus naturel d’admettre, avec la plupart des interprètes, qu’il y a progrès dans l’exposé et non retour en arrière, et que Jean continue à caractériser l’œuvre de la Parole.
Il n’y a pas lieu de restreindre ici la portée du mot vie. L’absence de l’article montre qu’il s’agit de la vie au sens le plus indéterminé : toute vie était dans la Parole et en découlait comme de sa source (Jean 5.26 ; 1 Jean 5.11).
Mais la vie, dont la Parole est la source, devient lumière pour les créatures intelligentes et morales : la vie était la lumière des hommes. Après avoir décrit la Parole en elle-même, dans son rapport avec Dieu et dans son rapport avec le monde, Jean nous la montre dans sa relation avec notre humanité.
Le mot profond et très riche de lumière n’est pas une notion toute intellectuelle : la raison, ni une notion purement morale : la sainteté ou le salut. Lorsque Jean écrit : « Dieu est lumière et il n’y a point en lui de ténèbres » (1 Jean 1.5), ou que Jésus dit « Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres » (Jean 8.12 ; Jean 9.5 ; Jean 12.46), ce terme de lumière, opposé à celui de ténèbres, désigne à la fois la perfection morale et la clarté qu’elle communique à l’entendement.
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