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Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Matthieu 1:21

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Un ange du Seigneur est apparu à Joseph pour lui dire que Marie pour lui dire qu’elle donnera naissance à un fils qui s’appellera Jésus, c’est à dire Sauveur. « C’est lui qui sauvera son peuple », pas la nation Juive, comme Joseph l’a probablement imaginé, mais ceux qui l’accepteront et le suivront. Il « sauvera son peuple de ses péchés. » Non un salut temporel, mais du fléau du péché, de la condamnation et du bannissement de la faveur de Dieu et des cieux.

« Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. (Matthieu 1:1821)

Nous savons peu de choses de Joseph ; de plus, il disparaît rapidement du récit des Évangiles. On peut supposer que c’était un jeune homme entre 18 et 20 ans. Si, comme beaucoup le pensent, il venait de la Galilée, la coutume, plus sévère qu’en Judée, ne permettait pas aux fiancés de passer du temps ensemble en privé. La connaissance que Joseph avait de Marie reposait donc essentiellement sur ce que les parents de la jeune fille avaient pu lui apprendre et sur la propre réputation de Marie. Joseph vivait dans une société dominée par les hommes, une culture qui vengeait publiquement tout honneur bafoué.

Qu’entend Matthieu en déclarant que Joseph était un homme de bien ou « un homme juste » (Matthieu 1.19) ? Le mot « juste » revêt au moins deux sens. Il y a le sens strictement chrétien à propos d’une personne qui, par la foi en Jésus, a été acceptée et déclarée juste par Dieu (Romains 1.17 ; 3.22). Ce n’est évidemment pas dans ce sens que Matthieu utilise l’adjectif ici. Le terme a également une dimension éthique et morale et désigne un individu « honnête, droit, bon, se conformant aux lois de Dieu et des hommes ». Qu’est-ce qui, dans ce passage, prouve que Joseph était un homme juste ?

Nous voyons premièrement que Joseph avait la maîtrise de lui-même dans le domaine sexuel. Il n’eut pas de relations sexuelles avec Marie avant leur mariage, pendant les douze mois de leurs fiançailles et même jusqu’à la naissance de Jésus (Matthieu 1.25). De ce point de vue, sa discipline personnelle ressemble à celle d’un autre jeune homme, en l’occurrence Joseph, au service de Potiphar en Égypte (Genèse 39.7-10). Ce que Matthieu dit du comportement de Joseph souligne aussi le rôle du Saint-Esprit pour donner un corps au Messie. Il n’y eut aucune intervention humaine dans sa conception (Matthieu 1.18, 20).

La droiture de Joseph se voit aussi à sa décision de vouloir rompre secrètement avec Marie. Il n’aurait tiré aucun plaisir à voir la femme qu’il aimait subir l’opprobre public. Dans cette situation, un divorce constituait une solution facile, confirmée aussi bien par la loi romaine que par la loi juive. La décision de ne pas divorcer était plus difficile et plus désagréable parce que le mari, outre son humiliation personnelle, mettait sa réputation en jeu. Il était accusé de violation de la loi, d’indiscipline, d’exploiter sa femme comme prostituée, d’impuissance et de couvrir d’opprobre sa famille. En divorçant secrètement, il subissait aussi une perte économique car il ne pouvait pas demander la récupération de la dot versée. Toute négociation pour la récupérer aurait inévitablement fait intervenir les anciens du village, ce qui aurait ébruité l’affaire.

Le divorce s’accompagnait habituellement d’un simple document appelé « lettre de divorce » et faisait intervenir deux témoins. Les gens pouvaient donc divorcer avec un minimum de publicité. Dans son souci de minimiser la souffrance de Marie, Joseph était prêt à sacrifier son honneur et sa réputation, et à subir des préjudices économiques, même si son conjoint l’avait trompé sexuellement – c’est du moins ce qu’il pensait. Dans son esprit, justice et compassion allaient de pair.

La droiture de Joseph se voit encore dans ses rapports avec Dieu qu’il prend au mot (Matthieu 1.24). Un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve (Matthieu 1.20). Dans l’A.T., les rêves étaient considérés comme des moyens de révélation (Genèse 37.5-11 ; Daniel 1.17 ; 2.19-45).

Joseph finit donc par épouser Marie et devint le père adoptif légal de Jésus. Comme Joseph était un descendant de David, Jésus devint légalement un descendant du plus grand roi d’Israël. La volonté de Dieu et l’obéissance de son peuple ont un grand pouvoir pour changer le cours de la vie des individus et même celui de l’histoire du monde.

Joseph était vraiment un homme de bien. Sa nature révèle qu’il avait un sentiment très prononcé du bien et du mal, qu’il était maître de lui-même, qu’il tempérait la justice par la miséricorde et qu’il obéissait à la Parole de Dieu. Quel bel exemple pour tous les adolescents ! C’est dommage que l’image que nous avons des Israélites du premier siècle soit si fortement teintée par les querelles de Jésus avec les Pharisiens ! Nous n’accordons pas assez d’attention aux hommes et femmes ordinaires d’Israël, ces gens pieux et de principes.

Dans ce chapitre, Matthieu se sert de trois noms pour indiquer la vocation de Jésus : Jésus, Christ et Emmanuel (Matthieu 1.18, 23).

Jésus est la transcription grecque d’un nom juif très répandu, Yoshua, ou Josué. Il signifie : « Dieu est salut » ; l’œuvre de Jésus consistera donc à sauver son peuple de ses péchés (Matthieu 1.21). Le plan de Dieu pour traiter le péché de l’humanité est au cœur du message chrétien. Le péché ne se réduit pas à de simples actes individuels de tromperie, d’immoralité, etc., ni même à la somme totale de ces actes. Le péché inclut la tendance naturelle de l’être humain à se rebeller contre la volonté de Dieu. Cette rébellion sépare les hommes de Dieu (Ésaïe 59.2 ; Romains 3.23 ; 6.23 ; Éphésiens 2.1-3) et est à l’origine de tous les problèmes de conduite et les conflits. Jésus est venu dans le monde pour libérer les hommes du péché et de la juste colère de Dieu qui, par nature, est farouchement opposé à toute forme de péché (voir Habakuk 1.13).

Christ vient de la traduction grecque du mot hébreu messie, « celui qui a été oint pour une tâche spéciale ». Matthieu utilise ce nom quatre fois dans les dix-huit premiers versets de son Évangile (Matthieu 1.1, 16, 17, 18) ; il a manifestement choisi ce nom pour désigner Jésus et préciser sa mission. Jésus incarne l’accomplissement de toutes les attentes juives quant à la venue de celui que Dieu a oint pour délivrer le peuple de ses ennemis et pour étendre ses bénédictions aux païens.

Emmanuel est un mot hébreu qui signifie Dieu avec nous (Matthieu 1.23 ; cf. Ésaïe 7.14). Il semble que ce nom n’ait pas été employé pour appeler Jésus, mais Matthieu s’en sert pour indiquer que Jésus n’est rien moins que Dieu lui-même. Dieu ne confie pas le soin de libérer son peuple de ses péchés à n’importe qui, il s’en charge lui-même.
Dans ce premier chapitre de Matthieu, Jésus est présenté comme appartenant au peuple de Dieu, le peuple juif, en vertu de sa généalogie qui le fait descendre d’Abraham. Il appartient aussi à la lignée royale de David ; à ce titre, il est le Messie royal, et il est enfin Dieu en personne aux prises avec le problème le plus difficile de l’homme, celui du péché. Sa naissance eut une origine surnaturelle même si, comme tous les autres miracles de Dieu, celui de sa naissance ne fut pas une curiosité, mais se conforma à la nature. Jésus est le Messie de toute l’humanité, car parmi ses ancêtres, généralement juifs, il y eut aussi quelques païens. L’évangile est pour tous.

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