Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16
Le verset ci-dessus contient les paroles les plus extraordinaires de la Bible ! Qui peut sonder les aspects mystérieux de cet amour qui existe de toute éternité entre le Père et le Fils ? C’est pourtant la mesure de l’amour de Jésus à notre égard.
Il n’y a rien de plus secret que la communion entre le Père et le Fils avant la fondation du monde. Ce que la Bible révèle à ce sujet est impénétrable pour nous. Nous savons que les affections entre les hommes deviennent plus profondes et plus solides au fil des années. Aussi quelle a dû être cette communion d’amour, éternelle, entre les Personnes divines ! L’amour divin n’est pas intermittent, passager, vacillant ; il est pur, constant – en Dieu, “il n’y a pas de variation ni d’ombre de changement” (Jacques 1. 17) ! Avant qu’existent le temps et l’espace, l’amour de Christ pour nous était déjà là. Le prophète Sophonie dit : “L’Éternel, ton Dieu… se réjouira avec joie à ton sujet : il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe” (3. 17).
Dans un autre passage, Jésus dit : “À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi je laisse ma vie afin que je la reprenne” (Jean 10. 17). Dieu n’avait pas besoin de l’amour si variable de ses créatures pour ajouter quelque chose à sa gloire ou à son bonheur. Mais son amour pour nous est si fort qu’il aime son Fils bien-aimé encore plus – si c’est possible – parce qu’il a donné sa vie pour des pécheurs coupables ! L’affirmation “Dieu est amour” (1 Jean 4. 16) ne montre pas simplement un caractère abstrait de la nature divine. L’Esprit de Dieu nous dit : “Par ceci nous avons connu l’amour : c’est que lui a laissé sa vie pour nous” (1 Jean 3. 16). Nos meilleures démonstrations d’amour sont peu de chose, comparées à l’amour de Dieu. Notre amour n’est qu’un reflet, froid comme la lune, mais l’amour de Dieu est chaud comme le soleil ! Ne devrions-nous pas, en retour, manifester un amour plus grand à Celui qui “nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19), à Celui qui nous a “tant” aimés (Jean 3. 16) ?
J.R. MacDuff
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Témoignage d’un médecin
Sir James Young Simpson, médecin du 19e siècle, fit plusieurs découvertes pour améliorer les conditions des accouchements. On lui demanda un jour laquelle de ses découvertes lui semblait la plus importante. Voici sa réponse :
“Jeune écolier, j’ai assisté à un spectacle inoubliable : un homme attaché à un char, son dos en sang sous les coups de fouet, exhibé dans toute la ville pour une seule faute. Personne ne s’est présenté pour endurer sa peine à sa place. Plus tard, jeune étudiant, j’ai vu l’exécution d’un homme condamné à la peine capitale, pour avoir volé. Un ami s’est-il avancé pour le remplacer ? Non, personne…
J’ai alors pensé à ma vie de pécheur, debout au bord de l’abîme, ne méritant que le jugement éternel de Dieu. Pour une seule faute ? Non, pour beaucoup de péchés commis contre les lois immuables de Dieu. Puis j’ai considéré Jésus mourant sur la croix : c’est pour moi qu’il a été frappé, qu’il est mort ; il a pris ma place de condamné ! J’ai cru en lui et il m’a sauvé. Nous sommes tous pécheurs. La conséquence, c’est la mort éternelle, le bannissement de devant la sainte présence de Dieu qui ne peut supporter le péché sans le punir. Mais dans son amour infini, Dieu offre à chacun de nous un pardon total : il suffit de croire en Jésus Christ son Fils, qui a été puni à notre place et nous donne la vie éternelle. J’ai cru que c’était mon devoir de vous parler de ce Sauveur pour vous engager à croire en lui, afin que vous viviez.” Oui, c’est bien la découverte la plus importante qu’on puisse faire.
À la dernière heure
Pendant la guerre civile américaine, l’évangéliste Moody était actif comme aumônier sur le champ de bataille. Il dit un jour à un soldat grièvement blessé :
- Je voudrais bien vous porter au ciel sur mes épaules, mais je ne le peux pas. - Mais qui le peut ? demanda le soldat. - Jésus Christ seul. C’est pour cela qu’il est venu. Le soldat secoua la tête : - Non, il ne peut pas me sauver ; j’ai péché toute ma vie. - Mais le Seigneur Jésus est venu précisément pour sauver des pécheurs, rétorqua Moody. Il lui lut alors différents textes de la Bible, entre autres celui de Jean 3. 16 ci-dessus. Le soldat l’interrompit : - Est-ce que c’est dans la Bible ? - Oui, textuellement ! - Lisez-le moi encore, s’il vous plaît. C’est ce que fit Moody. Le soldat blessé fit un effort comme pour s’asseoir et dit : - C’est bon. Relisez-moi encore une fois ces versets. Moody les relut et continua jusqu’à la fin du chapitre. Le visage du soldat était paisible et lumineux ; il murmura : - “Afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.” C’est tout ce qu’il me faut.
Quelques heures plus tard, se reposant sur cette promesse du Seigneur qu’il venait d’entendre et qui avait transformé ses derniers instants, il partit en paix vers lui dans le paradis.