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JO 2024 – Escrime (F) – Manon Apithy-Brunet médaillée d’or au sabre individuel

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La Française Manon Apithy-Brunet a remporté lundi la médaille d’or en sabre individuel aux Jeux olympiques de Paris 2024. Sa compatriote Sara Balzer a décroché l’argent et l’Ukrainienne Olga Kharlan a pris la médaille de bronze.
Faible pourvoyeur de médailles olympiques habituellement, le sabre féminin français a vécu lundi à Paris une journée de rêve avec le sacre de Manon Apithy-Brunet face à Sara Balzer pour un doublé tricolore.

Dans le cadre majestueux du Grand Palais, les spectateurs ont été les témoins d’un morceau d’histoire pour l’escrime française puisque la Lyonnaise est devenue la première sabreuse tricolore à décrocher l’or olympique, et la troisième escrimeuse après Pascale Trinquet (fleuret) en 1980 à Moscou et Laura Flessel (épée) en 1996 à Atlanta.

La française Manon Apithy-Brunet célèbre sa victoire en finale contre la française Sara Balzer. /Photo prise le 29 juillet 2024/REUTERS/Albert Gea

Plus précise pour contrer les attaques agressives de Sara Balzer, Manon Apithy-Brunet a fondé sa victoire sur un début de partie canon. Elle menait rapidement 6-2 et a su contenir le retour de son adversaire pour conclure à 15-12.

Après s’être pris la tête entre les mains, ne réalisant certainement pas ce qu’elle venait d’accomplir, et une belle accolade avec la vaincue du soir, elle a été portée en triomphe par son mari, Boladé Apithy, sabreur en équipe de France.

Depuis l’apparition du sabre féminin aux Jeux olympiques, en 2004, la France n’avait récolté que deux médailles, à Tokyo en 2021 grâce au bronze, déjà, de Manon Apithy-Brunet et à l’argent dans l’épreuve par équipes.

Lundi, les deux sabreuses françaises ont été portées tout au long de la journée par un public toujours aussi prompt à s’enflammer à chaque occasion.

La Strasbourgeoise et la Lyonnaise ont évolué dans deux univers différents lors de ce concours: la numéro deux mondiale Sara Balzer a dominé une à une ses adversaires avec assurance et sang-froid quand Manon Apithy-Brunet (5e mondiale) a été poussée plusieurs fois dans ses retranchements.

Dans un style diamétralement opposé à sa rivale d’un soir, Manon Apithy-Brunet a semblé profiter de chaque moment, célébrant telles des sacres aussi bien sa qualification en finale que son entrée sur la piste pour le dernier affrontement.

Manon Apithy-Brunet sacrée championne olympique ! /Photo prise le 29 juillet 2024/REUTERS/Maye-E Wong

Elle a surtout bien plus bataillé tout au long de la journée, son huitième de finale contre la Sud-Coréenne Yoon Ji-su (15-9) étant le moins serré de ses cinq matches.

Entre-temps, l’élimination en huitièmes de finale de la numéro un mondiale et double championne du monde japonaise Misaki Emura lui a ouvert le champ des possibles.

Restait alors à dominer sa compatriote, pourtant favorite eu égard à sa place de numéro deux mondiale, dans la première finale féminine franco-française depuis le duel des épéistes Laura Flessel et Valérie Barlois à Atlanta 1996.

Le Grand Palais a même cru un temps pouvoir terminer la journée avec quatre médailles françaises mais les fleurettistes Enzo Lefort et Maxime Pauty sont cruellement tombés pour une touche d’écart à quelques minutes d’intervalle en quarts de finale. Les larmes du second trahissaient son immense déception de ne pas se mêler à la fête.

(Reportage Vincent Daheron, édité par Bertrand Boucey)

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