JO 2024: Comment la France a mis en place une stratégie payante pour décrocher des médailles
Une semaine après l’ouverture officielle des Jeux olympiques de Paris, la France peut se targuer d’une belle moisson de médailles qui vient valider une stratégie de longue date destinée à faire du pays une grand nation de l’olympisme.
La France se situe actuellement en troisième position du tableau provisoire des médailles par pays, avec 29 médailles, derrière la Chine et les Etats-Unis.
En 2017, lorsque la France obtient l’organisation des JO de 2024, les dirigeants du sport français décident d’un nouveau plan reposant sur la promotion de l’excellence dans les clubs et les fédérations sportives et la valorisation de l’accompagnement des athlètes. Ils entendent aussi tirer parti de l’avantage du terrain et de l’enthousiasme du public.
La stratégie de la France pour le sport de haut niveau n’avait pas changé depuis les Jeux de Rome en 1960 et les dirigeants français observaient avec un mélange d’admiration et d’envie le succès de celle mise en place par le Royaume-Uni pour les JO de Londres en 2012, raconte à Reuters Yann Cucherat, ancien gymnaste et futur patron du sport de haut niveau français après les Jeux de Paris.
« Dans le sport de haut niveau, si vous stagnez, vous régressez », explique-t-il.
En 2019, est créée l’Agence nationale du Sport avec en ligne de mire les Jeux de Paris cinq ans plus tard. Sous la direction de Claude Onesta, ancien entraîneur de l’équipe de France de handball, le plan « Ambition bleue » est lancé.
Il a pour mission d’identifier les fédérations sportives en perte de vitesse et de sélectionner de jeunes athlètes susceptibles de devenir des futurs champions olympiques. Un accent particulier est mis aussi sur l’accompagnement des athlètes, à la fois familial et sportif.
« Il a fallu créér les conditions d’une préparation plus spécifique, plus précise, l’amélioration des outils, investir sur l’encadrement et valoriser l’encadrement pour lui redonner de la mission », a expliqué vendredi Claude Onesta sur RMC.
« Petit à petit, on a amélioré l’accompagnement des athlètes, améliorer les outils de travail, améliorer la qualité et la montée en compétence des coachs. Tout ces petits détails additionnés finissent par faire une différence ».
DANS LE TOP 5
Lors des JO de Londres, la France est arrivée à la septième place du tableau des médailles avec 11 titres olympiques, au même niveau que durant les JO de Rio de Janeiro de 2016 (10 médailles en or). A Tokyo, en 2021, elle a terminé à la huitième place.
Pour les Jeux de Paris, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, a fixé comme objectif d’être a minima dans le « Top 5 » des nations en termes de médailles.
« Le pari a bien démarré et peut-être même au-delà de notre plus grand espoir », a reconnu vendredi Claude Onesta.
« Mais on reste concentrés sur la suite et bien lucides sur la difficulté et la volonté de terminer ce challenge », a-t-il dit sur RMC.
La deuxième semaine de compétition pourrait être plus avare en titres olympiques pour la France, avec peu de chances de médailles dans les épreuves d’athlétisme qui viennent de débuter.
Mais Yann Cucherat se veut confiant. « Paris 2024 est un accélérateur qui nous permettra de rester dans le top 5 des médaillés olympiques à l’avenir », assure-t-il.
(Reportage Gabriel Stargardter; Blandine Hénault pour la version française)
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