CAN 2022 : la CAF déclasse le Stade Japoma de Douala et délocalise tous les matchs restants au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé
Après les matchs des 8ème de finale, le stade de Japoma sera fermé pour des raisons techniques. Tous les matchs qui devraient s’y jouer, à partir des quarts de finale, seront transférés au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
C’est un gros camouflet pour le Cameroun, pays-hôte de la CAN 2022. Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), réuni le mardi 18 janvier 2022 par visioconférence, a pris une décision radicale. Le stade ne sera plus utilisé à partir des quarts de finale. Ainsi, les deux quarts de finale et la demi-finale prévus dans l’enceinte seront tout simplement délocalisés au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
La raison ? Le stade Japoma a suscité énormément de critiques depuis le coup d’envoi de la compétition en raison de l’état déplorable de sa pelouse, notamment, lors des matchs du groupe E (Côte d’Ivoire, Algérie, Guinée Equatoriale, Sierra Leone).
L’un des acteurs qui s’en est le plus offusqué est le sélectionneur algérien Djamel Belmadi. Pour qui, l’état de la pelouse de Japoma est un gros handicap pour son équipe habituée à jouer sur des pelouses de meilleures qualité et que les contreperformances de son équipe sont imputables à ce détail qu’à autre chose. Toujours au sujet de Japoma, ils sont nombreux ces observateurs du football qui pensent que la boutade du gardien de buts ivoirien ne se serait pas produite si la pelouse était d’un bon état.
En outre, d’autres sources affirment que par endroit elle est dégarnie, et a jauni ; signe de son assèchement.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.