France : les opposants à la réforme des retraites redescendent dans la rue
Les opposants à la réforme des retraites continuent de mettre la pression sur le gouvernement pour obtenir le retrait dudit projet, actuellement débattu en commission à l’Assemblée nationale. Plusieurs milliers de personnes ont ainsi à nouveau défilé jeudi à Paris et dans les grandes villes de province contre ce projet de réforme qui prévoit entre autres l’allongement de l’âge de la retraite, l’établissement d’un système de retraite à points et la suppression des régimes spéciaux.
Selon le ministère de l’Intérieur, 121.000 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 15.000 à Paris, alors que la première manifestation nationale contre les retraites avait mobilisé selon les chiffres officiels 806.000 personnes en France, dont 65.000 dans la capitale.
Mais les opposants à la réforme des retraites sont toujours déterminés malgré cette baisse de la mobilisation. Ce neuvième défilé interprofessionnel a rassemblé à Paris plusieurs corps de métiers dont les avocats, enseignants, cheminots ou encore les aide-soignantes, autour du même mot d’ordre : le retrait du projet de réforme des retraites.
Les manifestants entendent ainsi mettre la pression sur le gouvernement et les députés à deux semaines du vote du projet de réforme des retraites, prévu le 17 février prochain à l’Assemblée nationale.
« Nous avons déjà alerté les parlementaires. Nous tenons à leur dire aujourd’hui encore de ne pas voter cette erreur historique. Il est temps de revenir sur ce qui s’annonce comme une catastrophe, il faut que le gouvernement cesse d’être obstiné », a déclaré en marge de la manifestation Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO).
Philippe Martinez, secrétaire général de la Confédération générale du Travail (CGT), a également dénoncé la même « obstination » du gouvernement. « Quand on ne veut pas voir qu’une majorité de citoyens de ce pays est contre cette retraite, on continue à s’obstiner et à force de s’obstiner on va dans le mur », a-t-il prévenu.
Le défilé parisien, qui est parti de la gare de l’Est pour finir place de la Nation, s’est déroulé dans le calme sur fond de slogans hostiles au président Emmanuel Macron et à son gouvernement.
Dans le cortège ont figuré plusieurs responsables politiques de gauche comme le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, ou encore le secrétaire général du Parti communiste, Fabien Roussel, qui mènent depuis quelques jours le combat contre la réforme des retraites à l’Assemblée nationale où le projet est actuellement débattu en commission spéciale.
Près de 22.000 amendements ont déjà été déposés par les députés, dont 19.000 par les seuls députés LFI qui veulent ainsi faire « obstruction » afin de retarder l’examen du projet de réforme des retraites.
Le PS, LFI et le PCF entendent user de tous les moyens à leur disposition pour empêcher l’adoption de ce texte. Ils ont déjà annoncé, outre les amendements, le dépôt d’une motion de censure contre l’exécutif lors du vote du projet.
Plusieurs leaders de gauche ont invité lors du défilé parisien de jeudi Emmanuel Macron à organiser un référendum à défaut de retirer son projet. « Le président doit donner le dernier mot au peuple, il faut un referendum », a demandé M. Roussel. « C’est ou le retrait du projet ou le référendum, car ça ne peut pas continuer comme cela », a également réclamé M. Mélenchon en marge de la manifestation.
Cette neuvième journée interprofessionnelle a également rassemblé des milliers de personnes en province, dont 3.500 à Bordeaux, 4.500 à Marseille, plus de 5.000 à Lyon ou encore 3.500 à Toulouse selon les chiffres officiels.
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