Les patrons de Stellantis et Renault balaient les rumeurs de rapprochement
SOCHAUX, Doubs/BOULOGNE-BILLANCOURT, Hauts-de-Seine (Reuters) – Les dirigeants de Stellantis et Renault ont tous deux balayé jeudi les rumeurs de rapprochement entre les deux groupes alors que l’industrie automobile européenne est confrontée à une concurrence accrue et à une électrification à marche forcée.
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Lors d’un déplacement à Sochaux (Doubs), le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, a jugé que les informations sur un possible rapprochement entre les deux constructeurs étaient de « pures spéculations ».
Présent pour sa part à un évènement sur l’économie circulaire à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le directeur général de Renault, Luca de Meo, a refusé de commenter « les rumeurs ».
Interrogé sur ce qu’il dirait à Carlos Tavares lors du Mondial de l’automobile de Paris, qui ouvre ses portes le 14 octobre, Luca de Meo a répondu: « Je le saluerais, comme toujours ».
Fin septembre, Stellantis – propriétaire des marques Fiat, Citroën, Peugeot, Jeep ou encore Chrysler – a abaissé ses prévisions annuelles, citant la détérioration des tendances dans l’industrie, les coûts plus élevés de la refonte de ses activités aux Etats-Unis ainsi que la concurrence chinoise sur les véhicules électriques.
D’autres constructeurs européens, comme Volkswagen, Mercedes, BMW et Aston Martin, ont également averti sur leurs prévisions annuelles sur fond de détérioration du contexte automobile mondial, qui impacte également les équipementiers du secteur.
(Reportage Gilles Guillaume à Sochaux et Florence Loève à Boulogne-Billancourt, rédigé par Jean-Stéphane Brosse et Blandine Hénault, édité par Sophie Louet)