L’effondrement des cryptomonnaies réduit les dons à l’Ukraine
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIpar Elizabeth Howcroft
LONDRES (Reuters) – Après trois mois de guerre, L’Ukraine prévoit de continuer à récolter des fonds en cryptomonnaie bien que le récent effondrement de la valeur des monnaies numériques ait pesé sur la collecte lancée en mai par le pays.
Suite à l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février, le gouvernement ukrainien a sollicité des dons en cryptomonnaies sur les réseaux sociaux. Cette semaine, au Forum économique mondial, à Davos, le Vice-Premier ministre ukrainien Mykhailo Fedorov a lui aussi .
Le 19 mars, le fonds « Aid for Ukraine » du gouvernement ukrainien avoir collecté plus de 60 millions de dollars en crypto-monnaies. Mais deux mois plus tard, le 19 mai, le total valait 51,5 millions de dollars, a déclaré Alex Bornyakov, vice-ministre ukrainien de la Transformation numérique.
Les cryptomonnaies ont fortement chuté ces dernières semaines. Le bitcoin a perdu plus de 20% de sa valeur en mai, après avoir déjà chuté de 17% en avril.
Tous les fonds collectés par « Aid for Ukraine » ont été stockés en cryptomonnaies, mais le gouvernement a pu dépenser 45 millions de dollars pour acheter des équipements avant le crash, a déclaré Alex Bornyakov à Reuters par écrit.
DES NFTS POUR DE L’EAU
Malgré cette volatilité, les cryptoactifs séduisent toujours les Ukrainiens qui cherchent à lever des fonds.
La plus grande marque de bière indépendante ukrainienne, Obolon, prévoit de vendre des jetons non fongibles (NFT) pour l’aider à distribuer de l’eau en Ukraine pendant la guerre.
Elle suit ainsi l’exemple du ministère ukrainien de la Transformation numérique, qui a levé 286 ether (environ 550.000 dollars) en vendant une collection de NFT, « Museum of War ».
Obolon prévoit de vendre 5.000 NFT pour 0,1 ether (environ 200 dollars). Ils pourront en outre être échangés contre une bouteille de bière commémorative après la guerre.
(Reportage Elizabeth Howcroft, version française Valentine Baldassari, édité par Jean-Michel Bélot)