Ferrari dévoile sa « supercar » F80 à 3,6 millions d’euros
(Reuters) – Ferrari a dévoilé jeudi sa nouvelle « supercar » en édition limitée, déjà épuisée malgré son prix de base de 3,6 millions d’euros, le modèle de voiture de route le plus cher jamais proposé par le groupe.
La F80, voiture hybride à porte papillon, est au coeur de la stratégie de déploiement de Ferrari, qui vise à maintenir l’intérêt de ses clients fortunés, alors que constructeur automobile italien se prépare à lancer sa première voiture purement électrique à la fin de l’année prochaine.
La F80 « est la voiture qui élève le niveau de notre gamme », a déclaré Enrico Galliera, directeur marketing et commercial, lors de sa présentation à Maranello, ville natale de Ferrari. « C’est une voiture qui, nous l’espérons, marquera l’histoire dans les années à venir » a-t-il ajouté.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTLes « supercars » de Ferrari sont des modèles haut de gamme que la marque lance une fois par décennie et qui incluent des technologiques innovantes caractéristiques.
La première, appelée GTO, a été lancée il y 40 ans, la plus récente étant la LaFerrari de 2013, recommercialisée en version décapotable en 2016.
La F80 ne sera produite qu’à 799 exemplaires, chacun ayant déjà été attribué à un client spécifique, le nombre total de demandes étant trois fois supérieur à la production prévue, a déclaré le directeur marketing et commercial de Ferrari.
Équipée d’un moteur hybride six cylindres de trois litres d’une puissance totale de 1.200 chevaux, de plaquettes de frein de course, d’une suspension active de pointe et de pièces métalliques ultralégères imprimées en 3D, la F80 intègre des éléments issus des compétitions automobiles d’endurance et de Formule 1 et pourra atteindre une vitesse de pointe de 350km/h.
Les livraisons commenceront au quatrième trimestre de l’année prochaine, et la production devrait se poursuivre jusqu’à la fin 2027, qui marquera par ailleurs le 80e anniversaire de la marque au cheval cabré.
(Reportage Giulio Piovaccari; version française Etienne Breban; édité par Augustin Turpin)
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