Enquête de l’UE sur AliExpress, soupçonné de vendre de faux produits potentiellement nocifs
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVBRUXELLES (Reuters) – La Commission européenne a lancé jeudi une enquête formelle sur le site chinois de commerce en ligne AliExpress, soupçonné de diffuser des produits dangereux, comme de faux médicaments, sur sa plateforme, une initiative qui expose sa maison mère Alibaba à une lourde amende.
Il s’agit de la troisième enquête de ce type après celles visant les réseaux sociaux X et TikTok, toujours en cours.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la loi européenne sur les services numériques (Digital Services Act), qui exige des entreprises qu’elles fassent davantage d’efforts pour lutter contre les produits illégaux et nocifs sur leurs plateformes.
« Nous sommes préoccupés par les risques systémiques liés à la diffusion de produits illégaux tels que de faux médicaments ou des aliments ou compléments alimentaires non conformes et inefficaces sur AliExpress », ont déclaré à la presse des responsables de la Commission européenne.
Alibaba n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
La Commission a également demandé jeudi des renseignements à la plateforme Bing de Microsoft ainsi qu’à Google Search, Meta Platforms, Facebook, Instagram, Snapchat, ByteDance (TikTok) et X au sujet de leur utilisation de l’intelligence artificielle générative.
« Nous sommes bien sûr préoccupés par les contenus néfastes cherchant à manipuler la sphère publique, qu’il s’agisse de ‘deep fake news’ ou de ‘deep fakes’ liés aux élections », ont déclaré les responsables.
(Reportage Foo Yun Chee ; Version française Alban Kacher, édité par Sophie Louet)