Santé bucco-dentaire : un aspect à prendre au sérieux
Contrairement à ce que pensent plusieurs, la santé bucco-dentaire fait partie intégrante de l’état de santé général et est essentiel au bien être. Celle-ci doit être prise au sérieux car une mauvaise santé bucco-dentaire peut nuire à l’apparence physique et à l’estime de soi. De plus, les maladies bucco-dentaires souvent accompagnées des douleurs et de mauvaise haleine, freinent les activités scolaires, personnelles et même professionnelles.
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Selon le rapport de l’OMS publié le 15 mars 2022, on estime que 3,5 milliards de personnes sont affectés par des affections buccodentaires dans le monde. Parmi lesquelles les caries non traite des dents constituent l’affection la plus courante, dont 2 milliards de personnes souffrant de carie de dent définitives et 520 millions d’enfants souffrant de carie de dent de lait.
La morbidité dentaire est due principalement aux caries dentaires, aux maladies parodontales, au cancer de la bouche, aux traumatismes de la sphère bucco-dentaire, aux fentes labiales et aux palatine, ainsi qu’au Norma.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces affections : on peut noter la mauvaise hygiène bucco-dentaire ; la consommation abusive du tabac, de cola ; de l’alcool et de noix d’arec ; un mauvais alignement des dents ; les facteurs environnementaux comme l’air de jeu non sécurisé, les comportements à risques, des accidents de la routes et des actes violents ; certaines infections comme l’infection à papillomavirus humain, le diabète sucré ; des anomalies congénitales crânofaciales ; une exposition inadéquate au fluorure ainsi qu’une mauvaise nutrition.
En 2018, DIAWARA. O et al ont menés une étude sur 625 élèves à Bamako, dont l’âge moyen était de 12 ans avec des extrêmes de 5ans et 18 ans. Ces études ont démontrées que 6,24% d’élèves ne se brossaient par les dents ; 46,40% le faisaient insuffisamment et que la technique de brossage était mauvaise dans 91,15% des cas. Parmi ceux-ci, la plaque dentaire sur au moins une dent était observée chez 66,08% ; la maculoclusion dans 62,88% ; 35,00% des élèves présentaient un frein pathologique et 6,24% des cas de fluoroses dentaires.
Ces affections sont en grande partie évitables et peuvent êtres traitées à un stade précoce. Ainsi il est important d’adopter des pratiques d’hygiène bucco-dentaires saines et veiller à sa santé bucco-dentaire. Il est également important de développer l’habitude de consulter un dentiste au moins deux fois par an, même en absence de signe et symptômes apparents pour prévenir les risques.
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