Perception des maternités tardives en Afrique
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La maternité tardive est définie par l’organisation Mondiale de la santé (OMS) comme étant la survenue de la grossesse à partir de 35 ans et au-delà. Au siècle dernier la tendance était à l’accouchement, tendance en déclin depuis lors. Avec l’évolution de la contraception les familles tendent à être réduites ; par ailleurs les femmes étant de plus en plus scolarisées et présentent sur le marché du travail, ainsi l’âge de la maternité tend à avancer.Longtemps considérée comme une préoccupation des pays développés, il est aujourd’hui établi que la maternité tardive est également croissante dans les pays en voie de développement notamment en Afrique de l’ouest soit 380 femmes concernées. L’obligation de concilier vie professionnelle et vie familiale demeure difficile pour l’ensemble des femmes en général et pour les plus diplômées en particulier. En Afrique, la diffusion de la norme qui enjoint les femmes d’utiliser une méthode moderne de contraception si elle ne souhaite pas d’enfants a indéniablement contribué à redéfinir les parcours génésiques des femmes en permettant le passage de modèle de maternité « subie » à celui de maternité « choisie ». La venue d’un enfant reste un événement marquant, car elle est la preuve de la féminité et de la capacité d’extension d’une famille surtout dans la société Africaine. Les femmes sont donc soumises à la pression sociale de la maternité.
