Madagascar vise 5 millions d’utilisateurs réguliers de planning familial d’ici 2028
Madagascar vise à atteindre 5,1 millions d’utilisateurs réguliers du planning familial d’ici 2028, a annoncé vendredi le président malgache, Andry Rajoelina, lors de l’ouverture officielle du Forum national sur la promotion de la planification familiale à Antananarivo.
Le président a souligné que la planification familiale constituait un programme phare du gouvernement malgache dans ses efforts de lutte contre la pauvreté.
À cette fin, plusieurs mesures ont été prises, dont la multiplication par quatre du budget alloué au planning familial.
Parmi les initiatives clés, le président a également mentionné l’accès gratuit à la contraception pour tous, l’augmentation du nombre de points de distribution de contraceptifs, le soutien aux centres d’éducation des jeunes, le renforcement de la sensibilisation dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que la mise à disposition de services de contraception dans les centres de santé de base.
Le programme national de planification familiale a déjà montré des résultats notables.
À 18 ans, Madagascar a plus que doublé son taux de prévalence contraceptive moderne, passant de 18 % en 2003 à 43 % en 2021, a déclaré dans son allocution lors de la cérémonie, Josiane Yaguibou, représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA ) à Madagascar.
Elle a souligné que Madagascar était désormais l’un des rares pays africains à accorder une telle priorité à la planification familiale, comme en témoigne son ambitieux plan stratégique 2024-2030.
Mais du chemin reste à faire. «Une grossesse non désirée est un fardeau pour la femme, la famille et le pays», a déclaré M. Rajoelina.
A Madagascar, une femme accouche en moyenne de 4 à 5 enfants en milieu urbain et de 6 à 9 enfants en milieu rural, ajoute-t-il.
De plus, 31 % des jeunes filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie procréative, et trois jeunes filles décèdent chaque jour, à la suite de complications de grossesse ou d’accouchement, ajoute Mme Yaguibou.
Elle a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques et financiers à soutenir le programme de planification familiale à Madagascar pour assurer le développement du capital humain.
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