L’OMS lance une stratégie mondiale contre le cancer du col de l’utérus
Sans actions contre le cancer du col de l’utérus, le nombre de cas augmentera et le nombre de décès progressera également de 21% d’ici 2030 dans le monde, a déclaré la sous-directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui lance mardi une stratégie visant à éliminer ce cancer.
« L’énorme fardeau de la mortalité liée au cancer du col de l’utérus est la conséquence de décennies de négligence de la part de la communauté mondiale de la santé. Cependant, le scénario peut être réécrit », explique Princess Nothemba Simelela.
Vacciner neuf filles de moins de 15 ans sur dix contre le cancer du col de l’utérus et améliorer le dépistage et le traitement des femmes pourrait réduire les infections de 40% et sauver 5 millions de vies d’ici 2050, peut-on lire dans un communiqué de l’OMS.
Le cancer du col de l’utérus, le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde, est une maladie évitable et guérissable s’il est détecté tôt et traité de manière appropriée mais il frappe au moins 570.000 personnes chaque année et en tue 311.000, a indiqué l’agence.
La résolution, adoptée par 194 pays lors de l’Assemblée mondiale de la Santé cette année vise à vacciner 90% des filles de moins de 15 ans, à identifier et à traiter 70% des femmes éligibles, à traiter 90% des femmes atteintes d’un cancer invasif d’ici à 2030.
« Parmi les avancées majeures figurent la disponibilité de vaccins prophylactiques; des interventions peu coûteuses pour le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus; et des approches novatrices en matière de formation chirurgicale », a ajouté Princess Nothemba Simelela.
Mais il y a souvent une stigmatisation autour du cancer du col de l’utérus, précise-t-elle, à cause de la façon dont il se manifeste, par des écoulements malodorants.
Presque tous les cas sont liés à une infection par des types de papillomavirus humains (PVH) transmis par contact sexuel. Les taux d’infection sont deux fois plus élevés dans les pays en développement et les taux de mortalité trois fois plus élevés que dans les pays à revenu élevé.
Cette lute « est aussi une lutte pour les droits des femmes : les souffrances inutiles causées par cette maladie évitable sont le reflet des injustices qui affectent de manière unique la santé des femmes dans le monde entier », observe Princess Nothemba Simelela.
(Stephanie Nebehay, version française Kate Entringer, édité par Jean-Michel Bélot)
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