Lien entre le vaccin AstraZeneca et les caillots sanguins
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIIl existe un lien de causalité entre le vaccin contre le coronavirus développé par AstraZeneca et de très rares cas de caillots sanguins, bien que la nature de ce lien ne soit pas claire et que les causes possibles soient également encore inconnues, a confié mardi un expert de l’Agence européenne des médicaments (AEM) au journal italien Il Messaggero.
« Il est clair qu’une association existe » entre le vaccin et les dizaines de caillots sanguins signalés, a dit Marco Cavaleri, responsable de la stratégie de l’AEM en matière de menaces sanitaires et de vaccins.
« De tels cas sont extrêmement rares, et les avantages (du vaccin) l’emportent encore largement sur les risques », a-t-il souligné.
« Pourtant, il devient de plus en plus difficile d’affirmer qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre la vaccination avec AstraZeneca et les très rares cas de caillots sanguins inhabituels associés à un faible nombre de plaquettes », a-t-il ajouté.
Dans sa dernière évaluation des événements emboliques et thrombotiques rapportés après la vaccination contre le coronavirus, publiée le 24 mars, l’AEM a examiné 258 cas de ce type (dont 45 mortels) survenus en Europe sur près de 20 millions de premières doses du vaccin administrées.
Le 31 mars, l’agence a expliqué que cette évaluation n’a dévoilé « aucun facteur de risque spécifique, comme l’âge, le sexe ou des antécédents médicaux de troubles de la coagulation pour ces événements très rares ».
« Un lien de causalité avec le vaccin n’est pas prouvé mais est possible, et des analyses complémentaires se poursuivent », a-t-elle ajouté.
M. Cavaleri a dit au journal italien mardi que le processus d’évaluation était « loin d’être terminé ».
L’AEM devrait fournir une nouvelle évaluation sur l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca bientôt, peut-être d’ici mercredi soir, a tweeté mardi la commissaire à la santé de l’Union européenne (UE), Stella Kyriakides.
Parallèlement, l’Agence italienne des médicaments (AIFA) et le ministère de la Santé devaient également discuter de la question mardi en fin de journée, bien que l’AIFA n’ait pas l’intention de publier de nouvelles règles sur l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca dans l’attente de la décision de l’AEM.
À l’instar d’autres pays de l’UE, l’Italie a décrété le 15 mars une interdiction « temporaire et de précaution » de l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca à la suite de rapports faisant état d’un petit nombre de décès dus à des thromboses dans le pays.