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Le patient zéro ne se trouve pas toujours au même endroit que le premier cluster, selon Michael Ryan

Un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné lundi que si les premiers groupes de cas de COVID-19 avaient déjà été identifiés à des fins de recherche épidémiologique, le patient zéro ne se trouvait pas forcément au même endroit que le premier cluster.

Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l’OMS, a indiqué lors d’une conférence de presse virtuelle que le patient zéro pouvait se trouver ailleurs, et qu’il fallait en conséquence « garder l’esprit ouvert ».

« Toutes les hypothèses sont en train d’être examinées. En suivant les données récoltées par la science, on finira par identifier, espérons-le, le moment où la maladie a franchi la barrière des espèces », a-t-il déclaré.

Le responsable a souligné que le nouveau coronavirus s’avérait exceptionnellement difficile à arrêter. « Il est difficile à reconnaître, car il est difficile de le distinguer d’autres syndromes, à moins de disposer de tests adéquats et immédiats », a-t-il expliqué.

Dans le cas d’autres maladies, M. Ryan a souligné qu’il avait parfois fallu plusieurs décennies pour trouver le patient zéro. Il a ainsi fallu des années pour identifier le premier patient dans le cas du MERS, et le moment précis du franchissement de la barrière entre l’animal et l’humain n’a jamais été pleinement établi dans le cas du SRAS, a-t-il déclaré aux journalistes.

« Il s’avère toujours très difficile de trouver le moment où la maladie a franchi la barrière des espèces, mais il est important pour nous d’identifier ce moment, car tant que la brèche entre l’animal et l’humain n’aura pas été découverte, il y aura toujours une chance que cette barrière puisse à nouveau être franchie », a-t-il affirmé.

Un peu plus tôt ce mois-ci, au cours d’une autre conférence de presse, M. Ryan avait déjà déclaré que bien que les premiers groupes de cas de COVID-19 aient été signalés à Wuhan, en Chine, cela ne signifiait pas nécessairement que Wuhan soit l’endroit où la maladie était passée des animaux aux humains.

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