Le Covid-19 désigné « ennemi public numéro un » par l’OMS
Partie de Chine, l’épidémie de coronavirus, désormais appelé « Covid-19 » par l’OMS, constitue une « très grave menace pour le reste du monde » et le virus doit être considéré par la communauté internationale comme « l’ennemi public numéro un », a déclaré mardi son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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S’exprimant lors d’un séminaire réunissant plus de 400 chercheurs et représentants d’autorités sanitaires nationales à Genève, le numéro un de l’Organisation mondiale de la santé a appelé à un partage des échantillons du virus et à une accélération de la recherche de traitements et de vaccins.
« Avec 99% des cas recensés en Chine, cela reste essentiellement une urgence pour ce pays mais qui représente une très grave menace pour le reste du monde », a-t-il souligné.
« Nous espérons que l’un des résultats de cette réunion sera une feuille de route sur laquelle chercheurs et donateurs pourront s’aligner », a-t-il ajouté, précisant qu’un vaccin pourrait être découvert d’ici 18 mois.
Pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’impact de cette épidémie, partie d’un marché de la ville de Wuhan en décembre, pourrait être encore plus important que celui provoqué par un attentat terroriste.
« Un virus peut provoquer plus de bouleversements politiques, économiques et sociaux que n’importe quelle attaque terroriste », a-t-il souligné, appelant le monde à « se réveiller » et à « considérer ce virus ennemi comme l’ennemi public numéro un. »
Au total, l’OMS a activé un réseau de 15 laboratoires de référence et identifié 168 autres laboratoires dans le monde disposant de la technologie nécessaire pour dépister le Covid-19, en accentuant ses efforts sur les pays en développement.
Il y a une semaine, seuls deux laboratoires en Afrique étaient en mesure de détecter le nouveau virus, mais dimanche, l’OMS prévoyait que chaque pays africain soit capable de diagnostiquer la pneumonie virale.
Le bilan de l’épidémie de coronavirus en Chine a franchi le cap des 1.000 morts et des analystes redoutent que l’impact des perturbations liées à la maladie sur l’économie chinoise soit grandement sous-estimé.
Lundi, le directeur général de l’OMS s’était inquiété de l’augmentation de cas de contamination hors de Chine. « Cela pourrait être l’étincelle qui devient un gros incendie », avait-il déclaré à des journalistes à Genève.
« Pour l’instant c’est juste une étincelle et notre objectif reste de la circonscrire », avait-il ajouté. « Nous devons vraiment unir nos forces pour combattre ce virus avant que la situation n’échappe à tout contrôle. »
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